Historique du Collectif
Le Collectif des associations citoyennes (CAC) est né en 2010 pour lutter contre la réduction des associations à leur seule dimension économique et défendre la contribution des associations à l’intérêt général et à la construction d’une société solidaire, durable et participative. Après avoir déposé un recours en Conseil d’État contre la circulaire Fillon, qui assimilait l’ensemble des associations à des entreprises, le Collectif a développé une analyse globale des difficultés associatives et élaboré des propositions pour une nouvelle politique associative.
Le Collectif réunit aujourd’hui, en 2021 :
- plus de 8 000 responsables associatifs
- plus de 2 500 associations
- dont 150 réseaux nationaux
En 2012, une campagne de mobilisation « Pour un printemps des associations citoyennes » a été lancée afin d’appuyer les propositions de cette campagne, de multiplier les lieux de parole et d’échanges, débattre de l’avenir et de l’utilité sociale des associations.
En 2013, l’appel « Non à la disparition des associations » a fédéré de nombreux acteurs locaux et mobilisé une cinquantaine de lieux où citoyens, adhérents, bénévoles et militants associatif ont alerté des dangers encourus par les associations.
Aujourd’hui le Collectif poursuit trois orientations principales :
- lutter contre la marchandisation de l’action associative
- poursuivre le dialogue institutionnel
- accompagner les mobilisations locales et sectorielles
Le Collectif a entrepris de mettre en lien les associations qui se mobilisent au niveau local ou régional contre leur situation, de plus en plus difficile. Il s’agit également de redonner espoir aux associations et leur donner conscience de la portée de leur action pour l’avenir de la société.
En décembre 2013, le Collectif s’est constitué en association mais reste parallèlement une structure informelle collective, ouverte à la participation de toutes et tous.
En 2014, parallèlement à sa participation à des chantiers constructifs (élaboration de la charte des engagements réciproques ou Circulaire Valls) ou liés à l’actualité politique (élections municipales et
européennes), le CAC alerte sur la dégradation de la situation pour de nombreuses structures, notamment à travers l’appel Pas de société solidaire sans associations citoyennes.
2015 et 2016 sont des années de fortes mobilisations sur les enjeux de transitions écologiques mais aussi de dénonciation des conséquences du plan rigueur (mise au jour du plan social invisible dans le secteur associatif) et des changements de paradigmes dans la conception de l’action publique véhiculée par des projets comme, l’introduction en France des « SIB » (Social Impact Bonds), la diminution du recours aux subventions, etc.
2017 et 2018 le CAC continue dans le prolongement de la première mobilisation contre le plan social invisible dans le secteur associatif, multiplication des recours (notamment devant le Conseil d’État en Septembre 2017) suite à la suppression de 260.000 contrats aidés sur 2017 avec de nombreuses mobilisations dépassant cet unique sujet pour alerter plus largement sur la survie des associations. 2018 débute sous le signe de la concertation des associations par le gouvernement en gardant un œil critique sur la démarche et mettant à profit ce temps pour tisser des liens et des alliances et en dénonçant les politiques détruisant la solidarité, le lien social et les actions désintéressées dans la durée au profit de l’innovation, de la startupisation, et de la lucrativité.
Petite rétrospective visuelle de 2017 ICI
2019 à 2021 : nous avons, en 2019, à la fois lancé de nouvelles initiatives (notre université des savoirs associatifs, une plateforme autour des initiatives associatives pour les élections municipales…), pris part aux mouvements sociaux, alerté autour du SNU et préparé des événements et ouvrages pour en 2020 fêter les 10 ans du CAC (groupe de travail sur les 10 années de communiqués autour des luttes pour les libertés associatives pour produire notre livre, mise ne place de parcours de la caravane du printemps des associations…), mais la crise sanitaire a porté un coup à cette dynamique qui a pu être reprise partiellement en distanciel. Le confinement nous a poussé dans un premier temps à faire le point et valoriser les actions concrètes des associations locales et les initiatives des fédérations (voir ici la plateforme « revue des solidarités »), puis à démarrer de façon dématérialisée notre caravane/tour des libertés associatives. Mi-2020 et 2021 ont été très orientés sur les libertés associatives avec la création de l‘observatoire éponyme et la sortie du 1er rapport « une citoyenneté réprimée », les actions réalisées dans le cadre de LA Coalition, et la veille et analyse du Projet de loi confortant les principes républicains.
Le CAC travaille au quotidien sur plusieurs thématiques dont vous pouvez retrouver les articles selon le sujet ici :
- la lutte contre la financiarisation
- la participation des associations à l’action publique
- l’observation des évolution du monde associatif
- L’écologie et transitions
- Les droits et libertés pour les associations
- Retour sur les fondamentaux
- Un dossier prospectif
- Les PRODUCTIONS du CAC (livres, livrets, guides)
- Le grenier du centre de ressources
- La parole des associations
Nous avons besoin de votre soutien pour mener à bien nos actions. Vous pouvez adhérer au CAC ou bien faire un don, créer un collectif local ou participer sur un des chantiers que nous menons. Toutes les informations sont la page « soutenir le CAC« .
Vous pouvez télécharger et consulter la plaquette de présentation de l’association en cliquant ICI. Également disponible en version anglaise dans un format 4 pages. |
[1] Ce recours a été rejeté en avril 2011 pour des pures raisons de forme, sans que les arguments de fond aient été discutés ni jugés.