Le travail social entre Kairos et Chronos – question du rapport au temps
ublié trois fois par an) interroge les phénomènes et pratiques culturels et les manières dont ils nourrissent ou non la démocratie. Chaque numéro embrasse un thème précis, autour duquel s’expriment des voix diverses et met à l’honneur le travail d’un artiste.
Entre Kairos et Chronos (article de Marianne Langlet) : « Le travail social s’écartèle entre deux injonctions contraires : d’un côté la nécessité de la prévention qui nécessite un temps long, et de l’autre l’accélération impulsée par les logiques gestionnaires issues du secteur privé qui pressurisent le temps parfois jusqu’à la maltraitance… » Lire l’article ICI
Député.e.s : abrogerez-vous la loi séparatisme et le contrat d’engagement républicain ?
Adresse aux nouveaux député.e.s : abrogerez-vous la loi séparatisme et le contrat d’engagement républicain afin de restaurer les libertés associatives ?
Ce lundi 18 juillet 2022, une quarantaine d’associations (dont le CAC), de fédérations et de syndicats ont écrit un courrier collectif aux nouveaux députés pour leur demander l’abrogation de la loi séparatisme et du contrat d’engagement républicain.
Depuis 1901, la liberté d’association constitue l’un des piliers essentiels de notre pacte républicain. Après vingt années de débats parlementaires, menés notamment par Waldeck-Rousseau, les députés de la IIIe République ont défini un cadre législatif instaurant une relation de confiance entre les autorités publiques et les citoyens décidant de s’organiser librement en association afin de poursuivre collectivement un but commun, un « objet », tantôt politique, culturel, sportif ou tout cela à la fois.
Cette liberté d’association s’adossait aux autres grandes libertés républicaines concédées à cette époque : la liberté d’expression, d’opinion, de réunion et de manifestation également protégées par notre Constitution. C’est précisément ce cadre qui a été abîmé lors de la dernière législature, dans un contexte de prolifération de lois liberticides affirmant une tendance autoritaire et sécuritaire. Le sens des relations entre associations et pouvoirs publics a été profondément inversé : dorénavant la défiance domine. À l’heure où les immenses défis écologiques et sociaux demandent l’engagement de toutes les forces citoyennes, cette situation nous semble extrêmement délétère et l’une des tâches les plus urgentes est d’y remédier.
Université d’été du CAC à Lille [5 au 7 juillet]
Les associations citoyennes ont fait leur université d’été
Les 5, 6 et 7 juillet, le Collectif des associations citoyennes organisait son université d’été à Lille, en partenariat avec la Maison régionale de l’environnement et des solidarités qui accueillait les rencontres.
Le programme s’est construit avec le Collectif 21 qui vient de Belgique et son éclairage sur les différentes thématiques abordées a donné une résonance européenne à cette université.
Échanges, rencontres, débats, balade militante, projection de film, conférence gesticulée… trois journées qui ont vu participer une centaine de personnes pour s’interroger sur le monde associatif que nous voulons demain.
Réduction des libertés associatives, marchandisation de l’action associative, progression du managérialisme, instrumentalisation des associations, nous questionnerons ces obstacles à la vitalité associative. Nous proposerons des pistes pour renforcer les associations qui inventent le monde de demain : Territoire zéro chômeurs de longue durée, sécurité sociale de l’alimentation, outils numériques libres…
Trois jours pour mêler pratiques et intelligence collective !
AG du CAC & quelques événements [20 mai]
Le CAC vous propose de grouper plusieurs rdv le vendredi 20 mai à Paris (75013 & 75012) à l’occasion de son Assemblée Générale.
Cette journée est organisée en 4 temps distincts de 13h30 à 22h auxquels vous pouvez participer indépendamment :
- début à 13h30 avec le Collectif pour la Transition Citoyenne (dont le CAC devient membre officiel)
- puis à 16h l’AG statutaire du CAC – ouverte mais seul.es les adhérent.es pourront voter
- de 18h à 19h un apéro-buffet
- et enfin 19h30 en partenariat avec La Clef-Revival présentation et projection du documentaire « 2121, Hypothèses, Associations »** réalisé par nos amis belges du Collectif21 suivi d’un débat à 21h avec Jean-Louis Laville et ce Collectif afin de réfléchir à la situation des associations en France grâce à la Belgique… au Carrefour des Associations Parisiennes 75012
Ces 4 temps sont gratuits et accessibles sur inscription ICI
Les Lieux où se déroulera la journée :
- de 13h30 à 19h rue des Malmaisons 75013 Paris dans les locaux d’Opale et du foyer Relais Accueil.
- de 19h30 à 22h Carrefour des Associations Parisiennes : 181 avenue Daumesnil – 75012 Paris (Ancienne Gare de Reuilly – métro Ligne 6, Arrêt : Dugommier ; Ligne 8, Arrêt : Daumesnil)
Les 2 premiers temps seront aussi assurés en visio.
**La projection en avant-première en France du documentaire « 2121, Hypothèses, Associations » – Ce film offre une formidable plongée dans l’engagement associatif et soulève des questions importantes sur son évolution.
Dans la suite logique des actions et campagnes de sensibilisation « Je suis, je reste association libre et autonome », « Cent ans d’associatif aujourd’hui et demain » et « Associatif en question », les associations -Miroir Vagabond, Collectif 21 et Carrefour des Cultures- Michel Steyaert a réalisé le film « 2121, Hypothèses Associations ».
2121 Hypothèses, Associations | Teaser from CVB on Vimeo.
Ce film présente, à partir de témoignages de travailleurs de terrain, les questions actuelles et les perspectives concernant le secteur associatif. Il sera suivi d’un débat afin de permettre la poursuite des approches et interrogations contenues dans les différentes tribunes et espaces développés depuis 2020 à l’occasion du non-centenaire de la loi belge de 1921… et prendre connaissance de vos témoignages et réflexions.
« Non » à l’extrême droite, pour la justice et l’égalité ! [LDH]
Appel unitaire (à l’initiative de la Ligue des droits de l’homme) à rassemblements partout en France
L’extrême droite est à nouveau présente au second tour de l’élection présidentielle, forte d’un niveau de voix jamais atteint. Nous refusons de la voir accéder au pouvoir.
Les causes en sont diverses et anciennes, elles ont été analysées et sont connues. Les responsabilités sont à chercher du côté des politiques ultralibérales menées depuis des années qui ont exacerbé les injustices et les inégalités sociales, enfoncé des territoires et des populations dans la précarité et le désarroi. Nos organisations les ont combattues, comme elles ont dénoncé les attaques portées contre les libertés. Elles les dénonceront encore demain, sans désemparer face à l’adversité.
L’urgence, aujourd’hui, c’est d’affirmer collectivement la force des idées et des valeurs qui nous rassemblent. Elles sont constitutives de la démocratie et totalement incompatibles avec la haine, la xénophobie, la démagogie nationaliste et la mise en opposition de tous contre tous que portent les mouvements d’extrême droite.
En rejetant Marine Le Pen, il s’agit d’empêcher l’avènement d’un projet de société destructeur de l’État de droit, de la république démocratique sociale et solidaire que nous défendons chaque jour. Il s’agit de dénoncer son programme trompeur qui frapperait durement les plus faibles, les plus démunis, les femmes, les personnes LGBTI ou étrangères.
Ensemble, nous voulons réaffirmer que la devise « Liberté, Egalite, Fraternité » doit, plus que jamais, rester à l’ordre du jour, pour toutes et tous, sans exclusive ni distinction. Dans la diversité de nos approches et formes d’actions, nous voulons construire un destin commun de justice sociale et environnementale autour de l’égalité des droits, par le débat démocratique, un dialogue social et civil renforcé, un État de droit qui garantisse pleinement nos libertés, une République laïque et solidaire, protectrice de l’arbitraire, riche de services publics confortés, reconnus, bénéficiant des moyens de leur pleine efficacité.
Cette ambition commune serait gravement mise en cause avec l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite.
C’est pourquoi, ensemble, nous invitons chacune et chacun à participer à de larges rassemblements populaires dans toutes les communes de France et à Paris, le samedi 16 avril 2022 autour d’un même appel :
« Contre l’extrême droite et ses idées, pas de Marine Le Pen à l’Élysée ».
Retrouvez cet appel sur le site de la LDH