Séminaire du CAC à Villarceaux [14 & 15 avril]
Le CAC propose deux journées de travail, de rencontres et d’échanges entre membres du CA et partenaires pour :
- Faire vivre le réseau
- s’enrichir mutuellement de nos analyses
- s’autoriser à prendre du recul sur l’actualité
- mieux se projeter dans l’action collective à venir
- recharger les batteries au vert
- faire connaissance avec des personnes et des projets
- se permettre un pas de côté et prendre du champ sur ses propres pratiques
- réfléchir ensemble pour mieux discerner les priorités et les façons d’y faire face pour les 2 ou 3 années à venir.
Communiqué : Abroger le CER et (ré)agir !
Plus d'infos ? Comment agir ? RDV sur notre espace de travail collaboratif
Communiqué
CONTRAT D’ENGAGEMENT RÉPUBLICAIN
Abroger le décret au niveau national, (ré)agir au niveau local !
Le 1er Janvier 2022, une nouvelle étape importante dans le contrôle des associations et des personnes qui les animent (les dirigeants, les salariés ou l’ensemble des 22 millions de bénévoles en France) vient d’être franchie avec la publication au Journal Officiel d’un décret d’application immédiate instituant un « contrat d’engagement républicain » (CER). La signature de ce texte conditionnera désormais tout soutien (financier mais aussi matériel) et agrément public.
Le monde associatif est vaste, divers et hétérogène mais ce texte qui précise la loi du 24 août 2021 censée « conforter les principes de la République » réussit l’exploit de faire l’unanimité… contre lui. Les associations s’engagent au quotidien pour faire vivre et défendre les principes républicains, nul besoin d’un contrat pour le leur rappeler. La loi « séparatisme » s’inscrit dans une politique du tout sécuritaire alimentée par les discours les plus haineux. Ce n’est pas le crédo associatif, basé sur l’éducation des personnes, la confrontation des idées, la protection de l’environnement, la solidarité et la construction d’une société du vivre-ensemble.
1ères rencontres nationales de l’éducation populaire [Poitiers mars]
Les premières Rencontres nationales de l’Éducation Populaire à Poitiers
Le CAC a participé à ces premières rencontre nationale du 17 au 19 mars 2022 organisées conjointement par le CNAJEP et la ville de Poitiers ainsi que l’AMF et ARF, un moment important de partage, de réflexion, de co-élaboration, de priorisations collectives autour d’Éducation Populaire, par ses acteurs & actrices…. une éducation qui se revendique et s’affirme essentielle et d’une grande actualité !
Événement avec son lot de frustrations inhérentes à ces temps qui regroupent nombre de réseaux, associations, militant.es car élaborer en 1 jour 1/2 les préconisations « les plus urgentes » pour une politique publique de l’éducation populaire puis les voter au pas de course lors de l’AG finale ne fut pas une mince affaire !! Et les soumettre dans la foulée aux 7 représentant.es des candidat.es aux présidentielles non plus… Mais qu’on se rassure, les autres préconisations aussi très importantes (sur les droits culturels, le numérique libre…) serviront aussi pour un travail à plus longue haleine autour d’une charte d’engagement sectorielle comme on peut l’apprendre en lisant l’interview réalisée par François Bernard auprès de la déléguée générale du Cnajep, Audrey Baudeau. Et l’abrogation du contrat d’engagement républicain fait bien parti des 5 mesures les plus urgentes !
1. Les 5 préconisations urgentes pour une politique publique de l’éducation populaire (votées lors l’assemblée générale des Rencontres nationales de l’Éducation populaire, le samedi 19 mars 2022, à Poitiers)
2. La vidéo de la séance publique d’interpellation
3. L’interview d’Audrey Baudeau du CNAJEP réalisée quelques jours avant par un membre du CAC qui explique bien les tenants et aboutissants de ces rencontres
4. La page du site dédié aux rencontres avec certaines séances à revoir en vidéo
Manifeste pour un service public plus humain et ouvert à ses administré·es
Manifeste pour un service public plus humain et ouvert à ses administré·es
Le CAC, avec 300 organisations, signe ce manifeste qui affirme que :
« La dématérialisation des démarches administratives, si elle peut les simplifier pour de nombreuses personnes, peut aussi être une source majeure d’entrave à l’accès aux droits pour d’autres : La Cimade et 300 organisations agissant en solidarité avec les personnes, françaises ou étrangères, en situation de précarité, co-signataires du Manifeste pour un service public plus humain et ouvert à ses administréEs, dénoncent cette dérive. »
Nos organisations appellent les pouvoirs publics à remettre ces principes au cœur de l’organisation des administrations. L’accueil physique ne saurait être réservé à celles et ceux ayant réussi à franchir le mur numérique. Nous exigeons un service public humain et ouvert à ses administréEs, qui fonctionne pour toutes et tous et ne sacrifie personne !
Le 22 février 2022
Le manifeste en question
Le site de la Cimade où retrouver l’article
- Pour aller plus loin :
Débat maintenu : La clef, le caillou dans la chaussure du groupe SOS [4 mars]
La clef, le caillou dans la chaussure du groupe SOS
Ce matin 1er mars le collectif a été expulsé du ciné Clef
La Soirée débat est maintenue mais à Montreuil (à la Parole errante – 9 rue François Debergue)
et sur les réseaux sociaux
Pour la première fois, dans son expansion sans fin, le groupe sos est freiné par un caillou dans sa chaussure : le cinéma La Clef. Le collectif La Clef Revival occupe ce cinéma depuis deux ans et le fait vivre en proposant une programmation riche à prix libre, avec des séances qui démarrent à six heures du matin (et c’est souvent complet !). Il met également sur la table une contre-proposition à celle du groupe sos en construisant un autre modèle économique pour poursuivre cette aventure en sortant ce cinéma de la logique du marché, en lien avec la foncière Antidote.
Le groupe sos, qui se présente comme la première entreprise sociale d’Europe avec 550 établissements, 21 500 salariés et un milliard d’euros de chiffre d’affaire, lorgne désormais sur le secteur culturel. Après avoir constitué son énorme groupe en reprenant des associations en difficulté d’abord dans le champ de la lutte contre le VIH/sida puis dans tout le champ social et médico-social, leur appliquant une logique d’entreprise, le groupe s’intéresse désormais aux associations culturelles.
Quel modèle ce groupe impose au secteur associatif ?