CARTOCRISE-ASSO : décisions communales 2015 et difficultés associatives en détail
Voici les premiers exemples collectés sur les décisions municipales concernant les subventions aux associations et sur les difficultés associatives induites par le plan de rigueur tant au niveau local que globalement pour certains réseaux. Les réactions des villes face à la baisse de leur dotation ne sont pas uniformes.
Ce document ne reprend pas l’analyse globale des conséquences du plan de rigueur pour les associations, on trouvera sur notre site ICI. Ce bilan est provisoire.
> VOIR la « cartocrise-associative » ICI <
pour visualiser la répartition géographique
La cartocrise-associative est mise à jour régulièrement, les éléments ci-dessous sont ceux repérés en avril 2015.
Si certaines donnent la priorité au maintien du tissu associatif, d’autres, semble-t-il plus nombreuses, répercutent des baisses plus ou moins importantes, avec parfois des mesures sélectives au détriment du culturel, du social et du sport, et ici et là et des suppressions totales de subventions, notamment lors de changements de majorité.
Nous n’avons pas de données précises sur le pourcentage des communes qui diminuent leurs subventions, hormis deux enquêtes effectuées par l’ANDES (association nationale des élus en charge du sport) en janvier dernier, qui indique que 25 % des communes envisagent de diminuer leurs subventions au domaine sportif, et par l’APVF (association des petites villes de France) qui indiquait que 95 % des communes envisageaient une diminution des subventions au domaine culturel (voir ci-dessous).
Les villes qui préservent le tissu associatif
Un certain nombre de villes font le choix de préserver le tissu associatif en faisant pression sur les dépenses de fonctionnement ou sur le niveau d’investissement. Ces choix sont justifiés par le rôle des associations dans la vie de la cité, leur nécessité pour « construire une ville apaisée », etc. Mais les associations comme les collectivités puisent cette année dans leurs réserves, et n’auront plus les mêmes marges de manœuvre en 2016. Elles s’interrogent sur leurs possibilités si la rigueur s’aggrave encore avec une nouvelle diminution de la dotation globale de fonctionnement. Les choix budgétaires en cours de construction au niveau du gouvernement et de la Commission européenne semblent hélas aller dans ce sens. D’où la mobilisation du Printemps des associations citoyennes !
Grenoble (38) : le choix inverse de diminuer l’appui aux grands clubs sportifs
L’exemple de la ville de Grenoble montre que d’autres choix sont possibles. Pour préserver le tissu associatif, la ville a choisi de diminuer de 14 % legs aide aux sports professionnels : – 9% pour les Brûleurs de Loups, – 14,1% pour le FCG, – 16,7% pour le GF38… Les grands clubs annoncent leur intention d’augmenter les cotisations, certains déplorant que cela contribue à les rendre encore plus élitiste. La Ville, qui a mis du temps à établir son budget 2015, avait pourtant promis de contenir les dégâts en fixant la baisse maximale à 8%. Mais la décision de ne pas toucher, ou presque, aux subventions destinées au tissu associatif, a fait pencher la balance en défaveur des clubs sportifs.
Voir : http://www.gazettevaldoise.fr/2015/01/02/coup-de-chaud-pour-les-association-de-pontoise/
La Chapelle sur Erdre (44) : progression de 2,7 %
Les saines finances de la Ville permettent d’envisager l’avenir avec sérénité. Pour entretenir son dynamisme, la Ville travaille avec différents partenaires. Sur notre commune, le rôle des associations n’est plus à démontrer et la Ville souhaite poursuivre dans la voie de ce travail collaboratif. Aussi, le montant des subventions allouées aux associations progressera de nouveau de 2,9% cette année 2015. Cela permettra notamment de maintenir l’organisation de temps forts sur la commune, avec les tournois internationaux de Fustal et de basket, Handi’Chap, Festiv’ID, La Chapelle en fête et Noël en centre-ville, pour ne citer que les plus identifiés. Parallèlement, la Ville continuera d’accompagner le développement de la Maison Pour Tous ainsi que le projet du CREPS à la Babinière. Voir : http://www.lachapellesurerdre.fr/le-budget-0
Champs sur Marne (77) maintient les subventions aux associations
La ville de Champs-sur-Marne a fait le choix de diminuer les crédits au fonctionnement afin de pouvoir maintenir les subventions aux associations, considérées comme essentielles à la vie de la commune. Pour cette année ce choix est possible, mais on ne sait pas comment il sera possible d’assurer la continuité en 2016 et 2017.
Saint Etienne (42) maintient les aides aux associations
Le maire Gaël Perdriau a rappelé les engagements qu’il avait pris : pas de hausse de la fiscalité (contrairement à Lyon) et pas de baisse des aides attribuées aux associations (comme Roanne a pu le faire diminuant les diverses subventions de 8%). Le maire de Saint-Etienne définit le budget 2015 comme étant « sincère » et « responsable ». Pour combler cette perte liée aux dotations plus faibles de l’Etat, ce sont les investissements qui vont en prendre un coup. Ils se montent à 48 millions au total, en recul de 4 millions par rapport à 2014.
Voir : http://www.activradio.com/saint-etienne-vote-du-budget-sur-fond-de-grogne-des-agents-territoriaux/
Aurillac : les subventions aux associations ne baisseront pas
Le maire d’Aurillac, Pierre Mathonier, ne souhaite ni augmenter les taux d’imposition, ni toucher aux subventions accordées aux associations car « les clubs sportifs, les associations caritatives ou culturelles, les écoles de sport contribuent à construire une ville apaisée » . Il faudra trouver des économies, à hauteur de 100.000 €, dans la réorganisation et le fonctionnement des services municipaux. Grâce aux efforts budgétaires engagés, le volume d’investissements ne devrait connaître qu’une baisse modérée ».
SAINT-FLORENTIN (89) – Maintien des subventions aux associations
La ville a décidé de maintenir le montant des subventions de fonctionnement versées aux associations et a même voté un montant supplémentaire de 37.200 € de subventions exceptionnelles.Voir : http://www.lyonne.fr/yonne/actualite/pays/centre-yonne/2015/04/03/la-ville-maintient-ses-subventions-aux-associations_11391629.html
Premières informations sur les diminutions de subventions
Les informations en provenance des communes se multiplient aujourd’hui, avec les résultats du vote des budgets. Il est difficile d’avoir une appréciation statistique du taux moyen de baisse : il faudrait pour cela un dispositif de même nature que celui mis en place pour les élections. Mais la convergence des exemples que nous avons pu récolter est telle que d’ores et déjà on peut discerner une forte tendance aux restrictions budgétaires en direction des associations. Les stratégies ne sont pas partout les mêmes. Certains pratiquent des baisses uniformes, ou des baisses de précaution, parfois la mort dans l’âme faute de solutions, en cherchant à compenser les baisses de crédits par des mises à disposition de moyens.
D’autres pratiquent des baisses ciblées en direction des actions culturelles, les plus faciles à remettre en cause quand elles sont liées à des événements (voir la carte des festivals et structures culturelles supprimées) ou des actions sportives. Certaines municipalités nouvellement élues en 2014 pratiquent délibérément des politiques antisociales, comme à Romans, à Saintes, à Romilly. A Chalon, c’est l’éducation qui est visée . Ces baisses destructrices et ciblées sont rendues possibles par la diminution de la dotation globale de fonctionnement, qui prive l’opposition municipale d’arguments face à ces décisions.
> SPORT : Le quart des communes envisageait en janvier une diminution des subventions au secteur sportif
Un sondage a été réalisé par l’Association Nationale Des Elus en charge du Sport (ANDES) entre décembre 2014 et janvier 2015. Il avait pour objectif de présenter la nature de l’évolution des subventions aux associations pour la saison 2014-2015 par rapport à la saison 2013-2014. Les sondages montrent que 24,5% envisageaient de diminuer leurs subventions, dont 10 % des communes de 10 % en volume. A l’inverse, 10,7 % des communes envisagent une hausse de leurs subventions. Voir l’étude http://www.elunet.org/spip.php?article84918
> CONFOLENS (16) – Economie sur le budget
Les subventions aux associations ont été diminuées de 10% pour 2015, alors que certains élus auraient préféré un traitement au cas par cas, certaines associations ayant quelques réserves. Le dossier associations devrait être revu pour le budget 2016 : « Le budget 2015 voté, un budget à l’économie » (« Le Confonlantais », 5 avril 2015). LIRE : http://confolentais.blogs.charentelibre.fr/archive/2015/04/03/confolens-conseil-municipal-196505.html
> Saintes (17) : une baisse moyenne de 10,8 % des subventions, supportée aux deux tiers par les associations à vocation sociale
Le montant des subventions allouées en 2015 aux associations saintaises atteint plus de 2,4 millions d’euros. Cette enveloppe baisse cette année de 300 000 euros, soit 10,8 %. Le maire Jean-Philippe Machon (DVD), met en avant les baisses de dotation et la nécessité de redresser les comptes publics. A travers la répartition de ces subventions, le maire de Saintes entend mettre l’accent sur la culture et son rayonnement dans les années à venir, notamment par le biais de l’Abbaye aux Dames et de sa programmation musicale. Les associations à vocation sociale – comme les trois centres sociaux de la ville – supportent au final près des deux tiers de ces baisses de subventions.
Pour en savoir plus : http://www.sudouest.fr/2015/02/20/baisse-des-subventions-a-saintes-des-efforts-disparates-1836382-1531.php
> CHALON-SUR-SAÔNE (71) : baisse uniforme de 25 % aux associations chalonnaises
« Prétextant la situation financière de la collectivité le maire de Chalon M. Platret a annoncé une baisse unilatérale et uniforme de 25% des subventions à toutes les associations chalonnaises. L’argument serait pertinent, s’il n’avait choisi dans le même temps de renforcer les moyens de la police municipale, de multiplier les massifs de fleurs, de dépenser pour des cérémonies patriotiques, de recruter en doublon des collaborateurs. A l’inverse il choisit de rogner sur les politiques éducatives, sur Objectifs Métiers, sur le renouvellement urbain, sur la lutte contre l’isolement des personnes âgées et maintenant de baisser la subvention de toutes les associations de manière identique sans même étudier les situations particulières (notamment les associations qui ont des salariés), sans regarder l’ampleur du travail fourni par chaque association pour le vivre-ensemble » (Chalon autrement). Pour le pôle culturel Arts de la rue cela signifiera à peu près 30% de spectacles en moins dans le cadre du festival Chalon dans la rue… Pour en savoir plus : http://www.lejsl.com/edition-de-chalon/2015/01/22/baisse-des-subventions-aux-associations-l-opposition-s-insurge
et : http://www.lejsl.com/edition-de-chalon/2015/04/08/chalon-dans-la-rue-moins-de-spectacles-en-2015
> Romans (26) : les diminutions de crédits aux MJC et Centres sociaux sont supérieures à 40 %
Dès le mois d’octobre 2014, la municipalité avait annoncé une baisse des subventions aux Centres sociaux et aux MJC de 40 %. Une manifestation avait eu lieu le 6 décembre, suivie de quelques actions de collectifs d’usagers des centres sociaux. Lorsque la situation a été étudiée précisément au niveau technique il s’est avérée que les baisses prévues étaient encore supérieures, puisqu’à la baisse globale de 40 % s’ajoutaient diverses exigences de la part de la mairie (par exemple le transfert des charges de ménage des locaux de la mairie vers les associations). La baisse atteignait plus de 65 % pour le Centre social de la Monnaie, dans le quartier le plus « sensible, » de la ville, et celui-ci devait fermer fin mars. Mais un plan de sauvetage a été proposé par la coordination des cinq structures concernées, qui a été accepté par la ville, laquelle revient sur certaines décisions. Il n’y a pas de fermeture immédiate, mais des licenciements et des mutualisations, avec une architecture provisoire jusqu’à fin 2016. Les restrictions de crédits touchent aussi sélectivement d’autres associations : baisse importante des subventions à Romans international. La vente des bâtiments du pôle associatif de la Maison de la nature et l’environnement a entraîné l’émergence de formes plus dures de résistances, avec l’installation d’une « ZAD » dans les locaux.
> WASQUEHAL (59) – Baisse de 25% des subventions
Les associations ayant déposé un dossier voient toutes leurs subventions diminuer de 5% pour 2015, sans tenir compte de leur objet social, de leur taille ou de leur situation financière. Il semblerait d’autre part que certaines d’entre elles n’aient plus aucune subvention, l’enveloppe globale ayant subi une baisse de 25%. Lire : https://waskalibre.wordpress.com/category/analyse/
>Arras : augmentation des tarifs municipaux et baisse des subventions aux associations
Face à une baisse de la dotation de l’État qui représente 5 % de ses recettes, la ville d’Arras a décidé d’augmenter modérément les tarifs des services municipaux le 1er mars mais surtout de diminuer les subventions aux associations de 10 % en moyenne. Ces dernières sont invitées à se tourner vers le mécénat et le sponsoring pour équilibrer leurs budgets ! Pour en savoir plus : http://www.lavoixdunord.fr/region/budget-2015-hausse-des-tarifs-municipaux-et-baisse-des-ia29b0n2667232
> Parthenay : baisse de 20 % des subventions aux associations
Le maire de Parthenay, Xavier Argenton, a fait voter jeudi soir un budget qui voit les subventions aux associations baisser de 20 %. Parlant de « recul historique » et de « politique suicidaire pour l’économie locale », Xavier Argenton a estimé que l’impact local de la baisse cumulée de la DGF (dotation globale de fonctionnement allouée par l’État) représentera 1,15 million d’euros sur 3 ans (240.000 € en 2015, 429.000 € en 2016 et jusqu’à 479.000 € en 2017), à comparer au budget de fonctionnement qui s’équilibre à 10,54 millions d’euros. Les charges de personnel représentent à elles seules près de 56 % du budget de fonctionnement et les subventions de fonctionnement environ 5%.
> Gap : quand les difficultés de trésorerie des Départements se répercutent sur les petites associations
La Petite Ourse est une ressource rien installé à gap, qui œuvre depuis 1992 au réemploi et à l’insertion des personnes en difficulté. Ici, l’esprit associatif règne, fort d’un engagement quotidien de son équipe, et malgré les difficultés financières. L’association combine une véritable démarche d’éducation des personnes en insertion (desserte les salariés sont encouragés à passer un certificat de qualification professionnelle) et une démarche écologique exemplaire. Mais les ressources publiques baissent, tout comme l’autofinancement car avec la crise les gens donnent moins. Dans une situation de trésorerie inconfortable, les retards de paiement de l’ASP et du Conseil Général prennent une importance considérable. L’association est actuellement soumise à des successions de règlements différés et de blocages, du faite des difficultés de trésorerie des collectivités. Les techniciens de l’ASP disent comprendre mais qu’ils appliquent les instructions.
Pour plus d’informations Gérard Davanceau, 06 84 96 27 27 direction@petiteourse05.org
>Langueux (22) : 6 % de baisse le 4 mars 2015
Réuni lundi, salle Marianne, le conseil municipal de Langueux (Cotes d’Armor, 7500 habitants) a voté une baisse globale de 6 % des subventions aux associations. En chiffres, cela se traduit par un montant de 273.401 € accordé (contre 292.632 € en 2014), sur les 290.928 € demandés. Thérèse Jousseaume, maire : « On ne pourra plus accompagner les associations comme par le passé au vu des contraintes budgétairesqui a précisé que « certaines communes de l’agglomération sont dans la démarche d’arrêter les subventions aux associations hors commune. Cette année, nous avons soutenu celles accordées aux emplois associatifs. On doit réfléchir, collectivement, aux accompagnements auprès des associations. Comment peut-on faire, pour les collectivités, quand on est des élus responsables ? ». Voir : http://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/langueux/subventions-aux-associations-6-de-baisse-04-03-2015-10545234.php
>Pontoise (95) : Les subventions allouées aux associations par la municipalité revues de 14% à la baisse en 2015
1 382 493,55 euros en 2015 contre 1 609 946,50 euros en 2014. Dans sa démarche, la municipalité affirme «qu’un long travail de concertation a été mené avec les associations et que chaque adjoint au maire ». Un argument contesté par plusieurs associations qui reprochent le «manque de concertation», ont l’impression d’avoir été baladées pendant de longs mois. Des doléances formulées sous couvert d’anonymat, «par peur de représailles ou de l’application d’une double peine». Social, culture, sport, aucun secteur n’est épargné par la vague de restrictions. Pour certaines associations, Pontoise n’est pas le seul contibuteur financier. Que vont faire les autres partenaires quand la ville de tutelle serre la vis ? Ils emboîteront certainement le pas.
Commentaire du maire (Ump) Philippe Houillon : « Dans un contexte financier très compliqué, tout le monde doit s’adapter. En effet, les ressources baissent et nous ne souhaitons pas augmenter la fiscalité locale pour ne pas fragiliser encore plus les Pontoisiens. J’assume cette direction et il n’y a rien d’autre à faire. De votre côté, vous pourrez toujours vous rendre populaires en disant qu’il y avait d’autres solutions. Mais vous savez au fond de vous que c’est faux » Et de conclure : « Cette tendance n’est pas terminée. 2016 et 2017 s’annoncent encore plus compliquées ».
> Romilly (Aube) 20% de baisse en 2 ans
Le budget 2015 de la commune de Romilly a été voté lors d’une séance tendue hier soir au conseil municipal de Romilly-sur-Seine. La baisse de 10% des subventions pour les associations a été confirmée. La municipalité souhaite en effet diminuer de 20% en 2 ans les sommes allouées à ces organismes. Pour la MJC, il s’agit d’une baisse de 50%.
Une première manifestation a lieu le 9 février, qui a rassemblé diverses associations comme le Romilly Sports 10 ou l’AFMR, ainsi que l’office municipal des sports. Le cortège est parti du parc de la Béchère pour se diriger vers l’hôtel de ville, en passant par l’étude notariale du maire Eric Vuillemin. Malgré cette forte mobilisation, celui-ci a refusé toute concertation de compromis et a confirmé les décisions aboutissant à la mise à mort d’une structure présente sur le territoire de 47 ans : baisse de fonctionnement de 50 %, suppression d’une subvention exceptionnelle de 20 000 € et du soutien logistique à la tenue d’un festival, les mélomanes, dénonciation des conventions de financement des postes de direction et de coordinatrice, indispensable pour obtenir un financement de la CAF, que nous jeunes qui venaient d’être renouvelé pour quatre ans. Cette disparition signifie le licenciement de ces postes, elle disparition d’atelier accueillant 500 usagers, dont plus d’une centaine de nationalités.
>FLEURY-LES-AUBRAIS (45) – Budget en baisse
La discussion du budget fut longue et difficile : pas de hausse d’impôts, diminution des dépenses d’investissement et fonctionnement, dont une baisse de 20% de subventions aux associations.
> AUBERVILLIERS (93) – Budget en baisse
Le conseil municipal a décidé de répondre en priorité aux besoins de la ville en matière de politique éducative et culturelle avec la construction d’écoles et d’un accueil de loisirs, l’ouverture de nouvelles classes pour la prochaine rentrée scolaire. Pour répondre à ces choix, alors que les impôts n’augmenteront pas pour 2015, un plan d’économies a été voté : -6% sur tous les budgets des services de la ville, sur les subventions aux associations, ainsi que sur les indemnités des élus.
Ville d’Aubervilliers : http://www.aubervilliers.fr/actu92263.html
> Roubaix : baisse de 7% en 2015 et et à nouveau en 2016
Lors du dernier conseil municipal, la Ville a annoncé une baisse des subventions aux associations de 7 % en 2015 et à nouveau 7% en 2016. Si on ne sait pas encore lesquelles seront touchées et dans quelles mesures, certains présidents s’inquiètent déjà. Même si tous préfèrent attendre avant de, vraiment, tirer la sonnette d’alarme. « Nous touchons 3500 € par an de la part de la Ville alors que les dons des particuliers représentent 30000 €. La subvention municipale est dérisoire », commente Michel Lepech, chargé des affaires financières à La Solidarité. En redressement judiciaire depuis 2010, la situation est d’autant plus problématique pour cette structure qui vient en aide à plusieurs centaines de personnes. « Même si, en 2014, le versement de la municipalité représentait 3 % de nos ressources, il ne nous faut pas grand-chose pour crouler ». Voir : http://www.nordeclair.fr/info-locale/roubaix-la-baisse-des-subventions-inquiete-les-associations-ia50b12891n599490
>Roanne : baisse de 8%
Daniel Perez, adjoint aux finances, a présenté au conseil municipal des subventions à la baisse, justifiant sa décision par les baisses des dotations de l’Etat, qui vont représenter pour la Ville de Roanne un manque à gagner d’1 300 000 €. Cela concernait essentiellement des associations sportives. Le conseil a voté le 13 février une subvention annuelle de fonctionnement pour 2015, une subvention d’équipement pour 5 associations et une subvention de participation aux frais de chauffage et d’éclairage de trois associations. Montant total des subventions accordées en 2015 : 1 580 415 € contre 1 662 023 € en 2014. Soit une baisse de 81 608 €. Voir http://lessor.fr/81-000-%E2%82%AC-de-moins-aux-associations-9042.html
> Quimper : diminution de 0 à 12 %, suppression sélective des crédits à certaines associations
Le nouveau maire de Quimper, dès son arrivée, a annoncé une diminution des subventions à des associations qui ne lui plaisaient pas, dont Droit d’asile Cornouaille, qui avait soutenu un étranger sans papiers, une association culturelle « Très tôt théâtre », à propos d’un spectacle que celle-ci avait donné, une fête multiculturelle pour les enfants organisés par le CICODES, etc. Les nouveaux locaux ont été mis à disposition des associations, mais éloignés du centre. Pour 2015, la baisse des subventions sera de 6 % en moyenne, avec une modulation allant jusqu’à -12 %.
>Toulouse : la mairie s’apprête à annoncer, après les élections, un plan d’économies sans précédent
La pression est maximale sur le fonctionnement des services. Mais les associations doivent également s’attendre à des baisses de subventions. La mairie va chercher pour la gestion de services de certains services des cofinancements avec le privé. Voir http://www.ladepeche.fr/article/2015/03/04/2059844-le-capitole-se-serre-la-ceinture.html
>Agglo de Montargis : les subventions aux associations vont baisser de 3 %
Le débat d’orientation budgétaire pour 2015 faire paraître une décélération des investissements et une limitation des dépenses de fonctionnement de l’agglomération de Montargis. Les subventions allouées aux associations seront réduits de 3 %. Ce chiffre est une moyenne. On attend des précisions sur la répartition.
>Les subventions aux associations auxerroises pourraient diminuer de 20 % en 2015
On ne sait pas encore quelles associations seront touchées par la baisse, l’enveloppe des subventions devrait perdre plus d’un million d’euros. La municipalité affirme vouloir faire du cas par cas. La municipalité précise qu’elle va perdre plus de 10 millions d’euros de dotations de l’État sur l’ensemble du mandat, ce qui est considérable. Dans le domaine sportif, le Stade Auxerrois et l’ASPTT, les deux clubs sportifs les plus importants, envisagent de se tourner vers le privé pour nouer des partenariats. L’inquiétude est plus forte encore pour les associations plus modestes. Une vingtaine reçoit moins de 1.000 euros d’aide de la mairie. « Pour certaines, moins d’argent, c’est la fermeture assurée. Et Auxerre risque de perdre en qualité de vie. Voir http://www.lyonne.fr/yonne/actualite/2015/02/06/les-subventions-aux-associations-auxerroises-pourraient-baisser-de-20-en-2015-infographie_11320527.html
> Montmorillon baisse de 5 % des subventions aux associations
Comme annoncé, le budget accordé aux associations est en baisse de 5 %, avec 494.000 € de subventions, contre 520.000 l’an passé. Les plus importantes sont versées à la MJC (202.000 €), à T2M pour le Festival des lumières et à l’office de tourisme (38.000 € chaque), à l’UESM (25.000 €) et l’institution Saint-Martial (50.000 €). La MJC, qui avait exprimé de grandes craintes, eu égard à sa masse salariale, à ses missions et à son budget déjà tendu, bénéficie d’un compromis : « Les subventions sont inchangées mais l’effort porte sur le personnel de la commune mis à sa disposition pour l’entretien des locaux, a indiqué le maire, précisant que trois associations échappent au coup de rabot : Restos du cœur, Banque alimentaire et Téléthon ». Son adjoint Patrice Bouteloup a souligné l’importance des aides indirectes : prêt de matériel, de locaux, temps de travail des agents, etc. 640.000 €, soit au total plus de 1,1 M€ injecté au bénéfice de la vie associative.
La culture particulièrement visée
> 95 % des petites villes prévoyaient dès octobre dernier des coupes budgétaires en matière de culture
Un sondage effectué par l’association des petites villes de France (APVF) sur 200 communes a montré dès octobre dernier que 95 % d’entre elles envisageaient des coupes budgétaires dans le domaine culturel. L’étude soulignait que pour la première fois au risque de constater une diminution des services publics de proximité.
Voir l’étude complète http://www.apvf.asso.fr/files/communique-de-presse/Etude-BUDGET-2015.pdf
> La voix du Nord publie un dossier significatif
La voix du Nord a publié le 16 février un dossier alarmant sur les arrêts de subventions, festival annulé, projets suspendus dans le Nord-Pas-de-Calais. « Le paysage culturel de la région, et en particulier spectacle vivant, se déconstruire au rythme des restrictions budgétaires. Des grands projets sont suspendus, les structures jugées trop coûteuses sont remises en cause. Ce sont majoritairement les villes de droite, mais pas seulement, qui baissent les subventions aux associations culturelles ».
Voir l’article très complet : http://www.lavoixdunord.fr/culture-loisirs/restrictions-budgetaires-quand-la-culture-passe-a-la-caisse-ia0b0n2663522
> La carte des 140 manifestations et actions culturelles supprimées depuis les municipales
Emeline Jersol, médiatrice culturelle ou turbulente (un festival d’arts de la rue près de Valenciennes), a créé la carto-crise, un recensement France entière des festivals, structures et établissements culturels supprimées depuis les municipales de l’an dernier. Cette carte interactive et participative recense déjà 140 suppressions depuis mars dernier, et le chiffre s’accroît tous les jours. Souvent en cause, les baisses de subventions, mais pas seulement. Cette carte a réussi à provoquer «une prise de conscience collective » avec un fort retentissement médiatique. Elle espère une remise en question des politiques sur la place de la culture dans la société, qui n’est pas qu’un espace de loisirs, mais aussi de réflexion.
Voir la cartocrise : http://umap.openstreetmap.fr/fr/map/cartocrise-culture-francaise-tu-te-meurs_26647#10/50.7612/2.9553
> Voir l’article complet de Bastamag! « Quand l’austérité budgétaire menace la richesse de la création culturelle » qui reprend l’ensemble des éléments
Des associations en danger ou qui disparaissent
Les premiers exemples fournis ici constituent une liste très partielle. Le collectif lance une enquête auprès de ses membres et des réseaux pour faire un recensement plus complet. Cela permettra d’esquisser une typologie des causes de difficultés ou de disparition, de discerner selon quelles dynamiques les associations se fragilisent s’affaiblissent dans le temps avec la poursuite de la rigueur et d’en apprécier les conséquences sociales, politiques, éducatives et humaines.
Éco- mobile à Caen (14) disparaît
L’association Éco-mobile depuis 2007, agit pour le développement du covoiturage domicile-travail dans l’agglomération caennaise. De 2007 à 2011 elle demandait une contribution aux entreprises dans lesquelles elle intervenait. Le pilotage de l’action était assuré par la Région Basse Normandie et le financement assuré par le FEDER, l’ADEME et la Région. Malgré ses alertes, le Conseil régional a décidé unilatéralement que les animations seraient gratuites pour les entreprises, sans pour autant assurer l’équilibre de l’opération. A la fin de la convention, l’association n’a pu remettre en place un paiement pour les entreprises et s’est donc trouvé dans l’obligation de licencier ses 2 salariés et va se dissoudre. Pour en savoir plus : Josiane Lowy – josiane.lowy@laposte.net
La MJC de Romilly (10), principale victime des restrictions budgétaires de la nouvelle municipalité
La MJC s’est vu diminué sa subvention de 50% avec pour conséquence la mise à mort de cette structure structure présente sur le territoire depuis 47 ans et du festival, les mélomanes (-20 000€). La dénonciation des conventions de financement des postes de direction et de coordinatrice, indispensable pour obtenir un financement de la CAF, engendre la perte des co-financements que l’association venait de renouveller pour quatre ans. Cette disparition signifie le licenciement de ces postes, et la disparition d’un atelier accueillant 500 usagers, dont plus d’une centaine de nationalités.
Disparition de la MJC d’Avrillé (49)
La ville d’Avrillé a décidé de diminuer de 40 % la subvention à la MJC, soit 120 000 €, alors que l’association se porte bien, avec un budget à l’équilibre et 1 700 adhérents à ce jour, avec un grand nombre d’ateliers. De plus, l’espace jeunesse a été fermé et détruit, avec en compensation de la proposition d’un sous-sol. De ce faite, la MJC doit licencier quatre permanents sur cinq et voit 50 ans d’efforts réduits à néant. Tout ceci au nom de la baisse des dotations de l’État, dans une des communes les plus riches du département.
Pour en savoir plus : http://www.courrierdelouest.fr/actualite/avrille-des-licenciements-a-la-mjc-03-02-2015-206733 ou Marc Royer- mar.royer@free.fr, coordinateur et futur licencié.
A la Chapelle (75), l’écoute des jeunes a disparu avec le PAEJ
Le PAEJ la Chapelle réalisait depuis 1994 un importants travail d’écoute des jeunes dans le quartier de la chapelle. Un rapport de l’IGAS sur les Maisons des adolescents a signalé en 2013 l’importance des PAEJ dans l’accès aux soins somatiques et psychiques pour les jeunes. Il recommandait de « sanctuariser les crédits dédiés aux PAEJ, du fait de leur rôle complémentaire ou alternatif à celui d’un accueil par une Maison des adolescents (MDA) ». Pourtant, elle a fait en 2013 et 2014 l’objet de différentes menaces (difficultés financières, reconnaissance ambiguë, reprise des locaux, normalisation abusive et tatillonne). Le PAEJ la Chapelle a été liquidé fin 2014, victime de l’absence de reconnaissance de son travail. Les missions qu’il assumait ne sont reprises par aucune autre structure de prévention sur le territoire, ce qui ne peut que se traduire par une augmentation de la précarité des jeunes les plus pauvres. janv-15
Suppression de la subvention allouée à la MJC Savigny (91)
La ville de Savigny-sur-Orge a pris la décision de tailler dans les dépenses en raison d’un trop grand endettement, ce qui conduit entre autres à la fermeture de la crèche familiale et du centre de vacances en Vendée, à la réduction de la subvention aux maisons de quartier et à la suppression de celle dont bénéficiait la MJC. Il s’agit pour celle-ci d’une fermeture de la structure d’ici à septembre avec le licenciement de 20 personnes. En savoir plus : http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/04/17/le-monde-associatif-francais-victime-des-coupes-budgetaires_4618028_3234.html
Suppression de la subvention allouée à la MJC Chilly Mazarin (91)
Comme pour la ville de Savigny-sur-Orge la MJC n’aura plus sa subvention en 2015. Elle envisage sa fermeture pour octobre prochain.
Sartrouville : L’Atrium ferme en mai
L’association Atrium organise notamment des activités de loisirs et de l’aide aux devoirs pour les enfants et les ados du quartier du Plateau à Sartrouville. L’assemblée générale extraordinaire du 13 février a voté à l’unanimité la dissolution de l’Atrium. La subvention que la Ville lui versait a été réduite de 43 % au budget 2015, passant de 298 000 à 168 000 euros. Elle va donc être contrainte de mettre la clé sous la porte. Les huit salariés qu’elle employait vont être licenciés progressivement. Pour en savoir plus : http://www.courrierdesyvelines.fr/2015/02/19/baisse-de-subventions-atrium-met-la-cle-sous-la-porte/
Villes-Mains-Jardins déstabilisée par la disparition du travail social des quartiers (75)
Ville-mains-jardins gère à Paris 10ème un jardin partagé, avec des activités pédagogiques, intergénérationnelles, des événements artistiques et des animations de quartier. Elle ne reçoit aucune subvention, mais se trouve déstabilisée parce que les jardins se trouvent envahis par les personnes qui ne sont plus accueillies par les structures qui faisaient du travail social de quartier et qui ont fermé, comme par exemple Médecins du monde passage Dubail. Or Ville-mains-jardins n’a ni les compétences (techniques et scientifiques), ni les moyens (savoir faire professionnels) d’assumer des fonctions médico-sociales. Les « travailleurs sociaux » engagés pour les associations, petites ou grandes, qui agissent auprès des habitants, des migrants, des arrivants, mettent en œuvre, en plus d’une vraie connaissance du territoire acquise de longues années durant, de vraies compétences professionnelles auprès des populations précarisées, que nul bénévole, nul emplois d’avenir ou service civique ne saurait exercer, même avec toute la bonne volonté du monde et toute la solidarité nécessaire.
L’association d’insertion « Les Saveurs de Yenka » a fermé ses portes à Viry (91)
L’association d’insertion « Les Saveurs de Yenka » est un restaurant traiteur associatif destiné aux femmes demandeuses d’emploi de longue durée. L’association, depuis 2000, valorise leur savoir-faire culinaire et leur culture au travers d’une activité économique. Elle combine l’insertion par l’économique et la construction du lien social sur la ville de Viry-Châtillon. « Nous sommes désolés de vous informer de la cessation d’activité de l’association. Cette fermeture est liée aux difficultés de trésorerie consécutives à des retards de paiement des subventions et à la décision du comité départemental d’insertion par l’activité économique de supprimer les postes d’insertion. Toutes nos démarches sont demeurées vaines tant auprès de l’Etat, que de l’Etat/FSE, du Conseil Général, ou des élus, à croire que les actes ne suivent pas les discours. Au Tribunal, nous avons décidé de « jeter l’éponge » et avons demandé la mise en liquidation judiciaire. Nous étions la dernière entreprise d’insertion de l’Essonne dans les métiers de bouche dédiée aux femmes. Nous sommes autant désolés de cette issue après 14 ans d’une expérience humaine passionnante au service d’une société plus solidaire, de devoir fermer ».
Paris 19ème : liquidation judiciaire de l’association Microlithe
« Je vous signale la liquidation judiciaire de notre association, microlithe, espace public numérique, implantée dans le Haut Belleville depuis plus de 16 ans. Après un redressement et un licenciement économique et malgré les promesses de financement de la Ville de Paris, celles ci n’ont jamais été versées puisque le financement principal de l’association à été voté en fin d’année 2014, l’association est donc restée sans aucun financement. Avec sa liquidation ce sont 3 emplois qui ont disparu et l’activité d’accueil, de lien social et de formation de notre association dans le quartier du Haut Belleville marqué par de grands ensembles sociaux. Je tenais à vous en faire part». Pour en savoir plus : Françoise Renaud – franrenaud@yahoo.fr, trésorière de Microlithe
Le CEPFI subit de plein fouet des restrictions budgétaires et la mise en concurrence des activités (91)
Le CEPFI (centre de formation, de prévention et d’insertion) de Saint-Michel-sur-Orge subit de plein fouet les restrictions budgétaires et les effets liés aux procédures de mise en concurrence des activités qu’il réalise dans le domaine social :
- réduction d’un poste de l’équipe de psychologue du PAEJ en raison des baisses importantes des financements de l’Etat, alors même que les besoins de soutien psychologique des publics fragilisés augmentent et que les files d’attentes s’allongent ;
- baisse annoncée des financements politique de la ville qui devrait également impacter notre activité et nos interventions auprès des publics les plus en difficulté ;
- annonce tardive des financements qui rend impossible l’organisation des actions annuelles (notification en juin pour un démarrage en septembre) ;
- obligation annoncée d’associer les financements politique de la ville des co-financements FSE (cf. ci-dessous) ;
- réorganisation territoriale qui fragilise les financements jusqu’à maintenant assurés par le Conseil général pour les équipes de prévention spécialisée ;
- difficulté de maintenir des activités passées en marchés publics, avec une concurrence acharnée entre les associations mais aussi avec les entreprises du secteur marchand ;
- lourdeurs et complexités administratives liées aux obligations qui pèsent sur les associations, aux procédures des appels à projets (plus d’exigence pour moins de financement), contrôles draconiens et retards de paiement des fonds européens (plus de 3 ans) …
Musiques tangentes à Malakoff (92), 10 contrats non renouvelés, risque de fermer ses portes en 2016
Comme beaucoup nous sommes dans une situation totalement alarmante. Nous avions réussi à maintenir difficilement le cap jusqu’à il y a 2 ans mais là notre situation empire sur cette saison. Nous avons perdu plus de 35% de notre budget. 10 contrats de musiciens/enseignants n’ont pas été renouvelés. Pour ceux qui sont encore là, les dotations d’horaires sont en baisse. Sans vouloir dramatiser, c’est une histoire de 37 ans qui se terminera probablement à la fin de la saison 2016.
La compagnie Signes (06) licencie sa directrice et poursuit à vitesse réduite
La compagnie Signes, créée en 2003 dans la vallée de la Roya (06), propose des spectacles mêlant langue des signes et français oral. Elle organise chaque année un festival juillet. En 2014, la programmation a dû être bouclée il y a plusieurs mois alors que nous ne pouvons pas en connaitre le budget. Il s’est ensuite avéré que la subvention de 20 000 en 2013 se réduisait à 5000 € en 2014. Dans le même temps, les ventes de spectacles ont diminué. De ce fait, l’association procède au licenciement économique de sa directrice et revoit à la baisse tous ces projets, tout en accroissant la charge de travail des bénévoles. janv-15
LEA (Lieu Ecoute Accueil) à Montreuil (93)
L’association LEA a été créée en 1995 dans le quartier de la Boissière à Montreuil à l’initiative de parents inquiets des dérives liées à la consommation de drogues par les jeunes. Une énorme expérience est accumulée et mise en pratique. En 2013, sa subvention a été diminuée d’un tiers, ce qui met en péril non seulement ses six emplois, mais aussi le travail qu’elle mène auprès de populations fragiles et précaires. Les pouvoirs publics considèrent à tort que l’association peut embaucher des emplois d’avenir ou des emplois tremplin, alors qu’elle a besoin dans la durée de professionnels expérimentés et compétents. L’association se voit aussi rétorquer qu’elle peut répondre à des appels à projets, alors qu’elle remplit un service d’intérêt général auprès de la population.
févr-14 – http://www.le-site-de.com/l.e.a-lieu-ecoute-accueil-montreuil-sous-bois_30553.html
Espaces (92) licencie 30 personnes (sur 210) faute de continuité dans les politiques publiques
En 2010, Espaces (à Chaville, 92) a organisé l’emploi et l’accompagnement de 211 salariés mais les candidatures en insertion pertinentes (arrivant par les travailleurs sociaux, ou spontanément ou de la part de Pôle emploi) étaient bien plus nombreuses : elles ne peuvent être toutes prises en charge du fait de l’insuffisance de moyens de l’association. Depuis 2009, les financements d’Etat sont en diminution importants voire en suppression. le passage de certains fianceurs aux appels d’offres empêche toute continuité des actions. En 2010, le Département des Hauts-de-Seine a décidé de recourir aux appels d’offres pour le financement des chantiers. La conséquence a été une forte diminution de l’activité. En effet, les commandes publiques créent une discontinuité entre les années civiles, du fait des retards de publication des appels d’offres. Les coûts fixes de préparation des dossiers et l’incertitude engendrée obligent à limiter le volume d’activités. Tout cela entraîne une réduction du volume d’activités très importante, avec 30 licenciements en 2013 sur 215 salariés (20 emplois d’insertion et 10 emplois d’encadrement) mars-14 – www.association-espaces.org
L’action de terrain d’Accueil Goutte d’Or (75) déstabilisée par les marchés publics
Accueil Goutte d’Or (Paris 18ème) avait constaté en 1997 que beaucoup d’allocataires du RMI à la Goutte d’Or n’étaient pas suivis dans leur parcours d’insertion. Le centre social avait déposé un projet, accompagné d’une demande de subvention, afin de pallier ce manque. L’action a été mise en place en s’appuyant sur la les liens qui existaient depuis 20 ans avec les familles, des enfants, et l’immersion de l’association dans la vie du quartier. En 2006, le gouvernement a obligé les départements à financer ces actions par des appels d’offres. Cette année, Accueil Goutte d’Or n’a pas été retenu par le Département de Paris, qui a scindé l’action en une multitude de lots confiés à des associations différentes, étrangères au quartier, qui « font du chiffre ».
mars-14 – http://www.accueilgouttedor.fr/
ARTEC Quand la commande publique tue les projets hors normes à Caen (14)
L’ARTEC (Atelier d’arts graphiques de Caen) est depuis 1985 une entreprise associative culturelle qui conjugue l’expression artistique, la formation métiers de l’imprimerie et la réinsertion au sein du centre de détention de Caen. Au fil des ans, trente BEP furent passés avec succès, et les réinsertions sociales furent nombreuses et ont permis à d’anciens “longues peines” d’occuper des postes d’encadrement dans des entreprises. L’Artec fut souvent visitée par des personnalités car il participait de la réputation de l’établissement. Aujourd’hui, l’ARTEC en danger du fait de l’évolution des modalités de fonctionnement des marchés publics. En effet, les appels d’offres pour les travaux d’imprimerie ne font aucune place à des entreprises hors du commun comme l’ARTEC, qui est à la fois productrice de biens, permet de créer des emplois dans la prison, et une entité créatrice d’une production sociale par son action d’insertion par l’économie. mars-14 – http://www.imprimerie-artec.com/
Culture et Liberté Sarthe (72) a disparu
Culture et Liberté a commencé par se séparer de 2 salariés, suite au passage aux appels à projets, appels d’offres déguisés. Pour gagner le « marché », elle a du accepter de travailler plus pour moins, les salariés ont souffert d’une surcharge de travail. . Un jeu qui élimine des petites associations : une fois « perdantes » elles se retrouvent obligées de fermer leurs dispositifs d’insertion et de licencier. L’association Culture et liberté Sarthe a été placée en redressement judiciaire en janvier 2013 avec une période d’observation de 6 mois renouvelable. Après un an de tentative de redressement, elle a fermé ses portes en 2014. févr-14
C’ProG à Goussainville (95) pris dans la spirale administrative
C’pro-g, association d’accompagnement à l’insertion professionnelle à Goussainville (95) se voit refuser en milieu d’année 2012 une demande de co-financement au conseil général du Val d’Oise et au conseil régional d’Ile de France pour un programme politiques de la ville déjà en cours. Malgré les nombreuses interpellations et rencontres (au niveau local que départemental), l’association a terminé l’année 2012 avec un déficit important des comptes, avec obligation de licencier du personnel. Pour l’année 2013, les partenaires de la Politique de la Ville refusent les subventions au prétexte que l’association hérite d’un passif. Cependant, les responsables n’ont pas baissé les bras et ont continué à nouer de nouveaux partenariats, qui permettent à l’association de maintenir la poursuite des actions et de parvenir à se redresser. févr-14
Caves à Musique, seul lieu de promotion de la musique vivante dans l’Aisne (02), va-telle survivre ?
La vocation des Caves à Musique est la promotion de la musique vivante par l’enseignement et la diffusion, auprès de l’ensemble de la population et en premier lieu auprès de ceux qui ont difficilement accès à l’enseignement musical, à une pratique artistique ou aux lieux de diffusion, dans un département en très grande difficulté sociale, avec beaucoup de bénéficiaires du RSA, de familles monoparentales, un niveau scolaire très bas. Depuis 11 ans aucune augmentation de salaire, pas de primes, etc. « Nous avons assuré pendant 10 ans la formation d’une personne d’abord bénévole, puis contrat d’avenir, puis contrat de professionnalisation. Nous ne pouvons pas la garder alors que son poste est essentiel à l’association. Nous ne voulons pas augmenter la participation de nos adhérents, ni « trahir » notre objet, et abandonner le sens de l’association. Nous ne savons pas comment payer les salaires dans les prochains mois ». janv-15
La maison des adolescents 13 Nord, reconnue mais pas financée
Dans tout le nord des Bouches-du-Rhône (salon de Provence, Arles, Miramas, Châteaurenard) l’association assure auprès des adolescents un rôle de proximité, avec une fonction préventive d’accueil, d’accompagnement, d’orientation et de prise en charge des jeunes exposés à des situations de risque et de leur entourage adulte. Elle conduit des actions de prévention collective et de sensibilisation en direction des jeunes en associant les professionnels et partenaires dans les quartiers et dans les établissements d’enseignement, avec l’appui d’un centre de ressources. En 2013, l’IGAS a rendu un rapport très positif avec des recommandations pour l’avenir de ces structures. Mais paradoxalement la MDA peine à être inscrite dans une politique cohérente pour la jeunesse et notamment la santé des jeunes sur un territoire qui reste très démuni en terme d’accès aux soins. Cela se traduit par des difficultés financières récurrentes qui depuis un an s’accentuent devant la baisse des subventions, le manque de visibilité et de structuration des crédits alloués. Une aide exceptionnelle a été allouée fin 2013 pour éviter sa fermeture… mais qu’en sera-t-il de 2015 et des années suivantes si aucunes mesures structurelles ne sont mises en place pour inscrire la MDA 13 Nord dans une politique cohérente et coordonnée pour la jeunesse de ce territoire et sa santé ? nov-14 – http://www.mda13nord.fr/
ARPCV, la Région PACA (13) ne soutient plus l’éducation à l’environnement des enfants
Association de reboisement et de protection du Cengle Sainte-Victoire. Reboisement en famille (voir le site). « Malheureusement la Région Paca, qui nous subventionnait depuis plusieurs années, a décidé de ne plus soutenir nos actions d’éducation à l’environnement en direction des enfants ! » Pourtant, il nous parait essentiel de concentrer nos efforts sur ce public qui représente l’avenir de notre Terre ! avr-14 – http://arpcv.free.fr/
L’Asso culturelle Confluence est menacée (75020)
Lieu artistique et culturel du 20ème arrondissement de Paris, l’association Confluences est menacée. Placée en redressement judiciaire, elle avait deux mois en avril pour trouver une solution à ses difficultés financières. Elle a surmonté cette échéance, mais quelle est sa situation aujourd’hui ? avr-14 – http://www.bastamag.net/L-association-culturelle
Le relais Ménilmontant (75) menacé d’expropriation par l’Archevêché
L’association Relais Ménilmontant, crée en 1976, est un centre social et une maison de quartier agrée par la caisse d’allocations familiales. Il s’inscrit aussi comme lieu d’ éducation populaire et est agréé par le ministère de la jeunesse et des sport. La situation du Relais Ménilmontant n’a toujours pas trouvé d’issue. Depuis 1976 dans des locaux appartenant au diocèse de Paris, le centre social Relais Ménilmontant est menacé de fermeture par l’archevêché de Paris qui souhaitait récupérer ses locaux. janv-14 – http://relaismenilmontant.free.fr/page1/page1.html
Onze’bouge expulsée par la nouvelle mairie de Carcassonne (11)
Alors que l’Association 11’bouge allait voir son travail couronné par l’obtention du label SMAC (Scène de Musiques Actuelles), le nouveau Maire Gérard Larrat a remis en cause le travail de l’association dès le lendemain des élections. Son argument : « La Culture ne se délègue pas »…Une posture qui démolit un projet d’intérêt général, fédèrant plus de 11 000 personnes par an et qui est soutenu par l’ensemble des professionnels du secteur culturel. nov-14 – http://www.11bouge.com/
Quand le Conseil Général du Gard (30) abandonne l’insertion sociale
Le Conseil Général du Gard (CG30) a décidé en 2014 de diminuer les crédits des associations d’insertion sociale, les budgets de l’insertion, de 10% à 70 % pour certaines, face à des besoins qui ne cessent d’augmenter, alors que cette politique est menée en partenariat avec les associations depuis plus de 20 ans. Certaines ont licencié du personnel dès l’annonce fin mars d’une nouvelle amputation budgétaire rétroactive au 1er janvier 2014, d’autres licencient progressivement et d’autres encore entament les démarches en vue du dépôt de bilan Le CG 30 a annoncé de nouvelles baisses drastiques en 2015. En mai 2014, le Collectif Gardois des Associations Solidaires » s’est constitué avec 25 associations du secteur. oct-14 – www.cfaire.fr
I-PEICC (Montpellier, 34) subit le désengagement et le manque de pilotage global de l’Etat (politique de la ville)
Association d’Éducation Populaire, affiliée à Peuple et Culture, I.PEICC lutte contre l’exclusion sociale, professionnelle et culturelle à travers le développement d’une citoyenneté active. L’association subit de plein fouet le désengagement de l’état et surtout le manque de pilotage global. Du coup, les collectivités locales n’osent pas s’engager (surtout le département). Alors qu’en septembre les appels à projets politique de la ville sont déjà payés, cette année on n’en connait même pas le contenu. Résultats : problèmes de trésorerie, des activités sont annulées, on licencie et des associations du territoire disparaissent. 34080 MONTPELLIER. sept-14 – http://www.ipeicc.fr/
Avec Domaine Musiques (NPC, 59), c’est le développement culturel qui disparaît
Au 31 décembre 2014, l’association « Domaine Musiques » a cessé d’exister. Les neuf salariés de la structure avaient construit depuis vingt-cinq ans une politique de développement culturel s’adressant à tous les publics, y compris ceux éloignés des grands centres, et faisait le lien entre les politiques (État et Région) et les pros et amateurs de la musique en région. C’est tout l’édifice qui s’écroule et un savoir-faire qui disparaît. « On nous dit en substance : vous avez informé une génération, la suivante n’en a plus besoin. Ça n’a pas de sens. ». Pour la Région, le réseau est aujourd’hui structuré, il y a un maillage de scènes nationales et de SMAC pour les musiques actuelles… Il n’y a plus besoin de ce travail. Une politique tournée je vois vers le prestige des grandes salles qui oublient les centaines de milliers de praticiens amateurs de la région Nord-Pas-de-Calais et les demandes de culture de tous les habitants éloignés des grands centres. L’État, via la DRAC, déplore la posture régionale. déc-14
Béthune (59) coupe en deux la subvention du festival 15 jours avant
La nouvelle équipe municipale élue à la mairie de Béthune en mars 2014 a décidé dès avril 2014, 15 jours avant le début d’un festival, de passer d’une subvention de 160 000 euros à 75 000 euros, ce qui représente une baisse d’1/3 du budget global du festival. Le festival Z’Arts Up 2014 c’est 21 compagnies, près de 200 artistes et techniciens, plus de 100 représentations sur 3 jours, une équipe de coordination de 25 personnes et plus d’une cinquantaine de bénévoles…30 000 programmes avaient été imprimés et diffusés. Certains projets mobilisent déjà la participation des écoles, des habitants de Béthune et des alentours depuis plusieurs mois, des frais sont engagés par les compagnies et Culture Commune. déc-14 – http://www.fred-creation.com
L’accueil de nuit n’ouvrira plus ses portes aux gens de la rue à Blois (41)
L’ASLD (Association d’accueil, de soutien et de lutte contre les détresses) a décidé que l’accueil de nuit n’ouvrira plus ses portes aux gens de la rue en journée le week-end. D’autres mesures d’économies, forcément douloureuses, devraient suivre. « L’établissement était structurellement déficitaire, explique le directeur Hervé Méhenni. Comme les dotations de l’État enregistrent en 2014 une baisse de 1,61 % et que nos frais de fonctionnement augmentent de 4 %, nous sommes bien obligés de mener un plan de rigueur préventif. L’ASLD n’est pas en dehors de l’économie. ». avr-14
Solidarités paysans Drôme (26) a dû licencier son juriste
Alors que son action reconnue par tous, que Solidarités paysans Drôme a dû licencier en 2014 son juriste, dont le rôle est essentiel au soutien aux agriculteurs en difficulté, suite au refus du conseil régional de financer le fonctionnement, estimant qu’il ne doit financer que des projets. Le juriste est au chômage et plusieurs dizaines d’agriculteurs sont désormais un peu plus seuls face à leurs difficultés. avr-14
La ville de Quimper (29) cesse de soutenir les associations de solidarité internationale
L’association Droit d’asile Cornouaille s’est vue retirer sa subvention par le nouveau maire, semble-t-il après avoir pris position en faveur des demandeurs d’asile et contre le refus de la précédente municipalité de satisfaire un projet de mosquée pour les Turcs. Le maire a déclaré d’emblée qu’il ne donnerait rien à un certain nombre d’associations qui ne lui plaisent pas. Cela concerne pour le moment la solidarité internationale et la culture. Il faut s’attendre à d’autres conflits en 2015. janv-15
Le Centre d’accueil des Baumettes (13) cesse d’exister dans l’indifférence générale
En quatre ans, le centre d’accueil des Baumettes (CAB) a perdu un tiers de ses subventions, passant de 84 000 euros versés en 2010 à 57 000 euros promis en 2014 (par la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, le département des Bouches-du-Rhône, le fonds interministériel de prévention de la délinquance, le Cucs). Seuls 32 500 euros étaient arrivés dans les caisses début septembre 2014, selon l’association. Contactée, l’administration pénitentiaire n’a pas donné suite. Conséquence: Cette association qui accompagne les familles de détenus dans leurs démarches et les accueille à l’entrée du centre pénitentiaire de Marseille depuis quinze ans va disparaître faute de moyens, laissant un vide béant. aout 14
Les centres sociaux de l’Oise (60) menacés par la baisse des subventions et par la concurrence de Léo Lagrange
« Notre crainte, c’est que les centres sociaux n’existent plus ou fusionnent et que certaines structures disparaissent », confie Michèle Janoly, directrice du centre social rural du canton de Betz. Dans le Valois, les quatre structures souffrent en effet de la baisse des subventions, mais aussi de la concurrence de l’association Léo Lagrange. L’heure est aux économies et les contraintes sont de plus en plus nombreuses. Et le souci est d’autant plus grand que « le Conseil général doit stopper ses aides sous trois ans ».
Le Planning Familial 13 en danger
Pour la première fois les portes du Planning Familial 13 ont été fermées du 4 au 15 août 2014 du fait d’une situation financière critique qui menace la poursuite de ses activités. En effet il accuse un déficit budgétaire de 70 000 euros sur l’année 2013, du fait de la baisse de certaines subventions et de la non-revalorisation de ses actions par les pouvoirs publics. Cette fermeture estivale est intervenue au moment où de nombreuses femmes s’adressent au planning familial en urgence et ou l’isolement des femmes victimes de violences est maximum. À terme, cette situation menace un lieu qui rencontre 7000 jeunes, accueille 10 000 personnes chaque année, et de les écouter comme des personnes et non comme des « problèmes sociaux » à résoudre. aout 14
La Compagnie L’îlot Z à Toulouse n’a plus de permanent
Notre structure est en période de repli matériel, nous n’avons plus de bureau fixe, et l’emploi d’administration permanente a été supprimé. Nous maintenons nos actions de terrain, et d’actions d’éducation populaire car nous sommes militants, tenaces et résistants: travail sur la lutte contre les discriminations, actions culturelles, création de spectacles vivants, travail avec les habitants, un regard politique et critique sur le ponde qui nous entoure, notre savoir faire depuis 20 ans ne s’arrêtera pas là. Notre compagnie est syndiquée et impliquée au Synavi.
Triptolème (35) doit réduire son action pour la biodiversité cultivée (Grand Ouest)
L’association Triptolème oeuvre pour l’accompagnement des projets autour de la biodiversité cultivée – surtout blé et pain – en région grand ouest (Bretagne et Pays de la Loire, avec des adhérents partout en France). Elle développe des programme de recherche collaboratifs/ participatifs avec l’INRA. L’association fait face en septembre 2013, comme beaucoup, à des difficultés de financement, et nous sommes actuellement en réduction de temps salarié (passage à 60% de nos 2 salariées). http://www.semencespaysannes.org/triptoleme_qui_sommes-nous_286.php
Une association pour enfants handicapés innovante et atypique, donc mal financée à Guyancourt (78)
Depuis mars 2005, le Centre de loisirs en inclusion collective (CLIC) baptisé « Du fun pour tous » à Guyancourt propose de s’occuper d’enfants de 5 à 17 ans souffrant de déficience mentale, dans le cadre d’activités périscolaires, avec toute une série d’activités que chaque enfant peut pratiquer avec son handicap tout au long de l’année. Unique en son genre en France, le centre risque cependant de fermer ses portes. De par son caractère atypique, le centre n’est pas considéré comme une structure médico-sociale et attend toujours d’être déclarée « innovante » dans le cadre de la loi de 2005 sur l’égalité des droits et des chances. Les subventions ne sont aps accordées, et risque de devoir fermer ses portes sir elle n’est pas reconnue. déc-14
Pétition pour le maintien des ateliers de l’association ICN et donc de leurs locaux à Dreux (28)
Suite à la réorganisation des services municipaux de la ville de Dreux, L’Association de soutien scolaire ICN s’est faite expulser en décembre 2014 des locaux mis à sa disposition par la municipalité. La municipalité n e reconnait pas le travail de l’association, qui contribue au maintien du service public de proximité, en évitant à de nombreux jeunes de décrocher. Les taux de réussites aux différents examens et concours confirment l’efficacité du service mis en place (99.74% de réussite globale, 97% de réussite au Bac et Brevet, 100% de passage en classe supérieure). ICN travaille pourtant en bonne intelligence avec tous les acteurs éducatifs de l’agglomération, pour le bien de tous, selon la méthode 4C (Cohérence, Communication, Complémentarité et Continuité).
Le cri d’alarme de quelques fédérations
La fédération des associations de musiques et danses traditionnelles (FAMDT)
La fédération des associations de musiques et danses traditionnelles (FAMDT) alerte le 10 février Madame Fleur Pellerin, ministre de la culture et de la communication, sur la situation dégradée du secteur et les contraintes budgétaires, tout en soulignant que celles-ci ne s’appliquent pas de la même manière à la musique classique et aux musiques traditionnelles, et que les choix politiques des différents ministres de la culture et les collectivités ont également un grand rôle pour fragiliser ce secteur, qui constitue pourtant un élément fort de la diversité du dynamisme culturel de ce pays. La Fédération demande un rendez-vous de travail à la Ministre, et revendique à la fois une description claire et forte des musiques et danses traditionnelles dans la politique artistique et une reconsidération à la hausse du soutien apporté par l’État aux différentes structures.
Voir la lettre : http://bit.ly/1LwSrri – Contact : Maureen Largouët maureen.largouet@famdt.com 02 85 52 67 04 ou 06 23 77 03 46
Le CNLAPS alerte les pouvoirs publics sur la mise en danger des missions exercées par la prévention spécialisée
Le CNLAPS, réseau national représentatif de la prévention spécialisée, constate depuis 2012 une amplification des alertes en provenance d’associations adhérentes. Diminution des budgets (jusqu’à 50% parfois), retraits du financement de Conseils généraux au motif qu’une commune du département n’apporte plus sa contribution financière, voire disparition programmée de cette mission de service public qu’est la prévention spécialisée. Heureusement, d’autres Conseils généraux continuent de porter fortement la mission de prévention spécialisée, en lui désignant de réels interlocuteurs, en signant des conventions qu’ils respectent, et en octroyant des budgets constants voire – plus rarement – en augmentation. Ceci illustre bien que la baisse de financements, voire la suppression d’équipes éducatives, n’est pas une fatalité en ces temps de crise, contrairement à ce que veulent faire croire certaines collectivités territoriales, auxquelles on pourrait d’ailleurs objecter que la prévention spécialisée est d’autant plus nécessaire que la crise est forte.
« Nous avons pris la décision de faire connaître largement ce contexte très préoccupant : mise en danger des associations – pourtant piliers reconnus de la démocratie – mise en danger de la jeunesse qu’accompagne la prévention spécialisée et mise en danger de l’emploi des salariés. Nous exerçons une mission de protection de l’enfance déléguée par les Conseils généraux, qui la réduisent sur un nombre important de territoires, la plupart du temps sans proposition alternative, ce qui manque pour le moins de cohérence au vu des difficultés rencontrées par la jeunesse des quartiers dits « populaires ».
Voir la lettre : http://www.cnlaps.fr/CNLAPS/communique-d-alerte-et-de-promotion-du-cnlaps-sur-la-situation-de-la-prevention-sp%C3%A9cialisee
Aide à domicile Alsace : la baisse des subventions inquiète les associations
FRANCE 3 ALSACE. Les associations d’aide à domicile se mobilisent jusqu’au 15 mars au sujet de la baisse des subventions publiques. Regroupées en collectif pour alerter les personnes aidées, leur entourage, le grand public et les pouvoirs publics, elles expliquent que si les aides publiques continuent à diminuer, les personnes âgées pourraient bien se retrouver sans aide, car ces dernières n’auront pas forcément les moyens de payer plus.… En Alsace, 33 000 personnes bénéficient de ces aides et 4500 personnes travaillent dans ce secteur.
Voir la vidéo : http://france3-regions.francetvinfo.fr/alsace/2015/03/10/aide-domicile-la-baisse-des-subventions-inquiete-les-associations-671755.html