Catégorie: Les réunions plénières
Ce qui s’est dit à la plénière du 17 janvier 2015
La dernière réunion plénière du Collectif des associations citoyennes (CAC) a eu lieu le samedi 17 janvier.
Elle a réuni une cinquantaine de personnes autour d’un petit bilan et de propositions pour 2015 qui ont donné lieu à 6 ateliers et un grand débat final où nous avons tenté d’échanger autour de la nécessité ou non de produire un texte suite aux événements meurtriers de débuts janvier, l’ensemble de ces riches échanges.
Chaque atelier a donné lieu à un bref compte-rendu ou une synthèse qui sont accessibles ci-dessous en cliquant sur les noms des ateliers.
Bilan de l’action du Collectif au cours des derniers mois [plénière]
> Exposé introductif à la fois bilan et perspectives pour l’action des associations citoyennes en 2015 et les priorités du collectif ; réflexion sur la situation politique actuelle -Didier Minot
Ateliers sur les chantiers du Collectif : où en sommes-nous ?
Plénière le samedi 17 janvier à Paris
La prochaine réunion plénière du collectif se déroulera le samedi 17 janvier 2015 afin de faire le point sur la fin 2014, les « chantiers » en cours et de décider des orientations pour l’année 2015, notamment l’organisation du « printemps des associations citoyennes 2015 », axé sur les mobilisations locales et en région.
Il y a en effet urgence à agir collectivement avec toutes les associations et tous les citoyens qui partagent le même refus de déshumanisation et de déconstruction accélérée de notre modèle social, modèle dont l’action associative est l’une des composantes. (more…)
Texte d’étape du Collectif : Agir ensemble !
Texte donnant le projet du collectif, réalisé suite à la réunion plénière du 8 mars 2014 (réunissant une cinquantaine d’associations) dont il synthétise les échanges.
Paris, le 18 mars 2014
Face aux tentatives d’assimilation au marché ou à logique caritative, les associations citoyennes doivent agir ensemble
⇒Refuser la tentative d’assimilation de la vie associative au marché
Le collectif des associations citoyennes s’est fortement exprimé depuis 2013 pour dénoncer les disparitions d’emplois actuels et prévisibles, la progression des appels d’offres et la complexification des procédures. En effet, beaucoup d’associations efficaces, porteuses de pratiques sociales utiles, ont disparu ou sont en voie de disparition. Les conditions de travail se dégradent, les licenciements se multiplient. Cette remise en cause touche également les associations non employeuses, car même les petites subventions sont remises en cause au niveau de collectivités de plus en plus étranglées par la réforme fiscale et la baisse de leur dotation de fonctionnement. (more…)
Réunion plénière du collectif samedi 8/3/14 à Paris
Réunion plénière du collectif samedi 8 mars 2014 à Paris, pour tous !
108 rue St-Maur 75011 ParisLE TEXTE d’ÉTAPE RÉALISÉ (lire ici)
LISTE DES 50 PARTICIPANTS ICI : venant d’Alsace, Bretagne, Centre, Île de France, Languedoc Roussillon, Limousin, Midi Pyrénées, Nord pas de calais, Normandie, Pays de Loire, Picardie et Rhône Alpes.
Face aux annonces du gouvernement : premières observations et propositions
Le Premier ministre Édouard Philippe a exposé le 9 novembre les grandes lignes d’une politique de la vie associative, « une ambition nouvelle au service de la vie associative, pour une société de l’engagement ». Il est important de noter sa volonté « d’approfondir le dialogue avec les associations », tout en reconnaissant que « les associations sont au cœur d’une société de la confiance, de l’engagement et de l’entraide, et que la disposition de nos concitoyens à s’engager montre la capacité des collectifs à surmonter les difficultés, à mener à bien leur projet et à transformer la société ». Il convient de saluer, quoi qu’on puisse en penser, que cette reconnaissance de la liberté des citoyens à s’engager pour transformer la société, qui tranche avec certaines formes d’indifférence, voire de mépris, constatées au cours des années précédentes.
Le Premier ministre a annoncé un programme de travail mené au pas de charge, commençant par une phase de co-construction avec l’ensemble des acteurs du secteur en décembre-janvier pour aboutir à des décisions du gouvernement en avril prochain. Le lancement de cette concertation correspondait à l’une des revendications du CAC. Nous pouvons estimer avoir été entendus, avec beaucoup d’autres organisations qui demandaient la même chose.
La ministre du travail, Muriel Pénicaud, a déclaré de son côté que « certains contrats aidés sont efficaces, d’autre pas. Il y a une grande différence d’un endroit à l’autre. Des associations et des communes ont fait un travail formidable d’accompagnement dans l’insertion, dans l’esprit des contrats que nous voulons mettre en place. Nous voulons faire une distinction entre les contrats aidés qui peuvent être vraiment un tremplin, ce qui suppose de la formation de l’accompagnement et de l’expérience, et les autres qui sont juste pour la commodité. Le financement des associations est un autre sujet. J’entends qu’il soit totalement légitime de traiter de leur équilibre budgétaire » [1]. Ainsi, alors qu’au départ il s’agissait de supprimer tous les emplois aidés d’ici 2020, le propos semble aujourd’hui plus nuancé.
Quel que soit notre interprétation de ces propos, il est nécessaire à cette occasion d’actualiser nos analyses sur l’évolution des associations et de préciser les mesures que nous estimons nécessaire pour que les associations citoyennes puissent répondre aux missions indispensables qui sont les leurs. Les associations ne se définissent pas seulement par un « modèle économique », mais aussi par un modèle social, démocratique, humain fait d’émancipation, de respect des droits fondamentaux, d’égalité, mais aussi de coopération, de générosité. L’innovation sociale, ce n’est pas l’ubéralisation de la société, mais l’invention sans cesse renouvelée de réponses sur le terrain les aux besoins des habitant.e.s et aux aspirations des citoyen.ne.s dans la fraternité.
Le calendrier serré de cette consultation impose aux associations d’être très réactives. Pour participer efficacement au débat, elles doivent avoir des positions communes sur toute une série de points, D’où une série de fiches comportant des questions et des amorces de réponse, afin de se concerter avec les membres du réseau du CAC et ses partenaires de la façon la plus large possible.
[1] Muriel Pénicaud à l’Assemblée nationale le 8 novembre
Voici les premières :
- Nécessité d’un accroissement de l’enveloppe des contrats aidés en 2018 ;
- Nous demandons une évaluation contradictoire des effets de la suppression des contrats aidés ;
- La poursuite du CITS et la baisse des cotisations patronales ne répondent pas aux besoins de subventions des activités non rémunératrices ;
- Reconnaître la nécessité, pour l’avenir de la société et de la démocratie, de financer des tâches d’intérêt général non rémunératrices ;
- Un fonds de développement de la vie associative, géré paritairement ;
- Quatre mesures pour renforcer le rôle de formation et d’insertion des emplois aidés ;
- Réintroduire de l’intelligence collective dans l’évaluation ;
- Le service civique n’est pas un emploi aidés
Pour consulter ce document de travail, cliquez ici.
Quel que soit notre interprétation de ces propos, il est nécessaire à cette occasion d’actualiser nos analyses sur l’évolution des associations et de préciser les mesures que nous estimons nécessaire pour que les associations citoyennes puissent répondre aux missions indispensables qui sont les leurs. Les associations ne se définissent pas seulement par un « modèle économique », mais aussi par un modèle social, démocratique, humain fait d’émancipation, de respect des droits fondamentaux, d’égalité, mais aussi de coopération, de générosité. L’innovation sociale, ce n’est pas l’ubéralisation de la société, mais l’invention sans cesse renouvelée de réponses sur le terrain les aux besoins des habitant.e.s et aux aspirations des citoyen.ne.s dans la fraternité.
Le calendrier serré de cette consultation impose aux associations d’être très réactives. Pour participer efficacement au débat, elles doivent avoir des positions communes sur toute une série de points, D’où une série de fiches comportant des questions et des amorces de réponse, afin de se concerter avec les membres du réseau du CAC et ses partenaires de la façon la plus large possible.
[1] Muriel Pénicaud à l’Assemblée nationale le 8 novembre
Voici les premières :
- Nécessité d’un accroissement de l’enveloppe des contrats aidés en 2018 ;
- Nous demandons une évaluation contradictoire des effets de la suppression des contrats aidés ;
- La poursuite du CITS et la baisse des cotisations patronales ne répondent pas aux besoins de subventions des activités non rémunératrices ;
- Reconnaître la nécessité, pour l’avenir de la société et de la démocratie, de financer des tâches d’intérêt général non rémunératrices ;
- Un fonds de développement de la vie associative, géré paritairement ;
- Quatre mesures pour renforcer le rôle de formation et d’insertion des emplois aidés ;
- Réintroduire de l’intelligence collective dans l’évaluation ;
- Le service civique n’est pas un emploi aidés
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