Résultats de recherche pour solidarité
1er rapport de l’observatoire des libertés associatives
« Une citoyenneté réprimée », un état des lieux des entraves aux actions associatives en France
Le 6 octobre est sorti le premier rapport de l’observatoire des libertés associatives dont le CAC est partie prenante lors d’une conférence de presse.
Vous pouvez donc maintenant le télécharger ICI
Sortie du rapport à l’occasion du déj’ conférence de presse du 6 octobre 2020
Communiqué de presse, Paris, le mardi 6 octobre 2020, l’Observatoire des libertés associatives rend public un rapport inédit réalisé avec l’appui d’un comité scientifique, dressant le tableau d’une « citoyenneté réprimée ». Cette analyse de fond s’appuie sur une centaine de cas récents d’entraves et de répression contre des associations et des collectifs de citoyens.
Ce rapport est le fruit d’une collaboration entre chercheurs, associations nationales et locales, intervenant dans divers domaines d’activités (défense des droits, écologie, social, culture…), membres de la Coalition pour les libertés associatives.
Quel monde associatif demain ? Tout sur la journée Acteurs/chercheurs du 21 nov
QUEL MONDE ASSOCIATIF DEMAIN ?
Des limites actuelles de l’action associative aux moyens de les dépasser
Journée d’étude acteurs-chercheurs – Samedi 21 Novembre 2020
Paris
TOUT LIRE DES ÉCHANGES DE CETTE JOURNÉE EN VISIO-CONFÉRENCE
Journée proposée par :
- Le Collège d’Étude Mondiale (Programme de recherche Économie et démocratie plurielles) – FMSH Fondation Maison des Sciences de L’Homme
- Le CAC – Collectif des Associations Citoyennes
- Le MES – Mouvement pour l’Économie Solidaire
- Le Transiscope – Portail internet des alternatives
- L’UFISC – Union Fédérale d’Intervention des Structures Culturelles
- Le Mouvement Associatif
Avec le soutien de : La fondation Abbé Pierre, la Casden, le Crédit Coopératif, le Groupe Vyv, l’Institut français du monde associatif (IFMA), La Solidaire.
Présentation du contexte et des enjeux
L’atypique début d’année 2020 a confirmé l’importance du monde associatif et la capacité d’auto-organisation des citoyens pour faire face aux besoins de solidarité et parfois pallier un certain nombre de défaillances ou de limites dans l’action des institutions publiques.
Pour autant, le plan de relance centrée sur l’aide aux entreprises (sans conditionnalités sociales ou écologiques) invisibilise une nouvelle fois les acteurs associatifs qui, comme le montrent les dernières enquêtes, subissent de plein fouet les conséquences économiques de la crise.
En inventant le monde de demain à travers d’innombrables alternatives et initiatives en matière de logement, d’alimentation, d’énergie, d’accès au droit, de culture, d’agriculture, d’activités sportives et d’éducation populaire, de solidarité internationale, de lutte contre les inégalités, de transport, de citoyenneté, de médias … et malgré leurs difficultés de très nombreuses associations s’efforcent tous les jours d’être des lieux de solidarité concrète, des laboratoires de démocratie de proximité. En cela, elles méritent une place centrale pour nous permettre d’envisager une société durable, fraternelle et participative.
Or pour elles la situation se complique sans cesse. Elles sont contraintes de faire toujours plus avec moins : réduction et mutation des financements publics, mise en concurrence des projets au détriment de leur capacité de coopération et parfois instrumentalisation des structures dans le cadre de politiques publiques décidées sans elles, voire répression de leur action…. Au delà des constats à mettre en partage, quelles pistes de travail envisager dès aujourd’hui afin de construire un avenir moins sombre avec les acteurs associatifs et, plus globalement, avec les citoyens aspirant collectivement à une société plus juste, soutenable et respectueuse de l’environnement ?
La journée est structurée en deux temps : le 1er est consacré au scenario de l’affaiblissement, il met en en lumière les menaces qui pèsent sur le monde associatif – si cette évolution est inquiétante est bien réelle, elle pas inéluctable. Le 2d est consacré au scénario du renforcement et de la prise en compte de la diffusion des alternatives.
PROGRAMME COMPLET SUR NOTRE SITE DÉDIÉ ICI
enrichi des actes complet + une vidéo + les prises de notes et quelques photos
Vie associative : derrière le flou, un choix politique affirmé
Vie associative : derrière le flou, un choix politique affirmé
Il nous faudra analyser plus en détail les attributions des ministères et des secrétariats d’état mais l’absence d’affichage sur la « vie associative » est révélatrice de la tendance à instrumentaliser ce secteur aujourd’hui menacé par le désengagement de l’État et à accentuer sa politique en faveur « d’entreprises associatives » lucratives.
Pourtant s’il est un enseignement de cette période qu’on ne peut ignorer, c’est la place prépondérante qu’ont pris les citoyens et les associations dans la mise en œuvre d’une solidarité réelle, quotidienne et désintéressée durant la crise sanitaire. Partout sur le territoire et dans les outremers les acteurs associatifs ont fait preuve d’une immense réactivité, d’une capacité d’innovation et du dévouement salutaire des bénévoles. Tout ce qui caractérise l’apport du secteur associatif à la société aux côtés des services publics.
Que reste-t-il des 59 propositions du rapport coordonné par le Mouvement associatif et auquel le Collectif des Associations Citoyennes a participé ? Le plan pour la vie associative finalement adopté par le gouvernement a préféré privilégier mécénat et philanthropie, groupements d’employeurs, services numériques et mesures d’impact.
Ce nouveau Gouvernement voulu par M. Macron ne donne aucune place aux politiques de solidarité incarnées par le secteur associatif. Comme annoncé dans le rapport CAP 2022, la disparition d’un ministère de plein exercice pour le sport est maintenant réalité. La marchandisation du monde associatif se poursuit et en même temps les libertés se restreignent pour les associations comme pour les personnes. Face à cela les associations citoyennes s’organisent pour être forces de proposition et de construction d’un nouveau rapport au Monde.
La reconnaissance du secteur associatif dans TOUS les champs de la société nécessite un ministère de plein exercice, transversal en charge d’identifier et soutenir l’apport associatif et d’accompagner les espaces de rencontre et de co-élaboration des politiques publiques.
Cela demande d’allouer les budgets nécessaires avec un plan d’urgence d’un milliard d’euros pour accompagner les petites et moyennes associations et leurs fédérations. Cela demande de soutenir emploi associatif qualifié et les formations. Cela suppose des politiques publiques pour les associations citoyennes et d’Education populaire, celles du sport et de la culture, de l’écologie, de l’économie solidaire, de la défense des droits, de la construction des solidarités et du lien social.
Mais c’est là une autre politique pour un autre monde.
Associations attaquées : tribune, guide et témoignages pour faire face et riposter
L.A. Coalition (« L.A. » signifiant « Libertés Associatives ») et ses membres dont le CAC fait parti, se lance dans une grande campagne autour des libertés associatives à partir du 17 juin 2020.
Ce thème correspond à l’axe de travail du CAC « Droits et libertés associatifs », c’est à ce titre nous participons aux travaux de L.A. Coalition.
Dans je cadre de cette grande campagne, plusieurs « outils/supports » sont dévoilés durant 15 jours, (voir plus) dans nos réseaux associatifs & militants, auprès des médias et sur les réseaux sociaux :
De courtes vidéos témoignages réalisées pour parler du problème des libertés associatives en France :
- Vidéo introductive pour annoncer le lancement de la campagne #LibertésAssociatives et les vidéos témoignages
- Décryptage n° 1 – Sihem Zine, présidente d’Action Droits des Musulmans revient sur la
fermeture du compte en banque de son associations par la BNP sur ordre de
l’administration française - Décryptage n°2 – Michel, bénévole à Tous Migrants à Briançon revient sur les rapports
compliqués avec les forces de l’ordre et les entraves à l’exercice de la solidarité envers les
exilés - Décryptage n°3 – Eric Alt, magistrat et membre du bureau de l’association anti-corruption
Anticor revient sur les pressions administratives qu’il a dû affronter - Décryptage n°4 – Loan Torondel, ex-bénévole et community manager pour l’Auberge des
migrants à Calais revient sur le procès que lui intentent des policiers pour un tweet
humoristique. - Vidéo de présentation de LA Coalition – Laure, de VoxPublic, fait la présentation de La coalition pour les libertés associatives et ses objectifs.
Vous pouvez les retrouver dans ces tweets ICI ou bien LA, ; vous pouvez aussi les voir sur Facebook
La tribune « Après la crise sanitaire, des contre-pouvoirs associatifs plus que jamais nécessaires »
Rédigée par l’Observatoire des Libertés Associatives (OLA) qui appartient à L.A. Coalition, elle est co-signée par le CAC et d’autres associations d’envergure nationale comme Anticor et la LDH dans le but d’ impacter les décideurs et l’opinion > elle sera publiée le 23/06 dans un journal national (Libération – version en ligne)
Très clair et bien fait (accessible sur le lien du site de L.A. Coalition), fruit d’un travail collectif de réflexion et de capitalisation d’expériences sur les attaques subies et, à plusieurs reprises, heureusement surmontées par des associations et collectifs.
- << Couverture du guide
En France comme dans d’autres pays d’Europe, l’action militante se heurte à un environnement de plus en plus hostile, fait d’attaques politiques, financières, administratives, judiciaires ou policières, mais également contre la capacité des personnes à s’organiser. Nulle exagération derrière ce constat : il est le corollaire d’une dégradation générale des libertés publiques dans un grand nombre de pays dans le monde, en Europe comme en France.
Ce guide méthodologique inédit s’attache à décrypter les différents types d’attaques et les meilleures moyens d’y répondre afin de renforcer la résilience des associations et collectifs. Il s’appuie sur des témoignages et des expériences vécues afin de tirer le meilleur de ces épreuves et de partager les stratégies qui rendent plus fort et permettent de transformer une attaque en opportunité de riposte afin de promouvoir le développement des libertés associatives.
Financiarisation de l’action associative – DOSSIER COMPLET
Un rapport sur « l’investissement à impact social » a été remis fin septembre 2014 à Mme Carole Delga, secrétaire d’État chargée de l’économie sociale et solidaire (ESS). Il s’agit de permettre le financement par des investisseurs privés du programme d’une association ou d’une entreprise du domaine social. Puis de le faire rembourser, avec un taux d’intérêt élevé, par les pouvoirs publics si l’association a atteint les objectifs sociaux qui lui sont définis, c’est-à-dire d’introduire les partenariats public-privé dans ce domaine. Ce projet extrêmement préoccupant éclaire l’assèchement des financements publics. Il correspond à un vaste mouvement de marchandisation et de financiarisation de l’action sociale et de la société. Le Collectif estime nécessaire d’alerter largement les associations, les médias et les citoyens sur le contenu de ces mesures afin qu’ils puissent en évaluer la portée et prendre conscience des graves dangers qu’elles impliquent pour les finances publiques et pour l’asservissement des projets associatifs. (more…)