Dix thèses à propos des « Gilets jaunes » Dix thèses pour les associations Dix contre-thèses à propos du macronisme
Livret « 3 fois 10 thèses »
Janvier 2019
Cette brochure du président du Collectif des associations citoyennes (CAC) n’a pas pour objet de traiter toutes les questions que soulèvent la mobilisation des « gilets jaunes », ni d’en faire une analyse définitive. C’est impossible au stade où nous en sommes, c’est trop tôt, le mouvement n’est pas terminé et ses répercussions se feront sentir dans le temps.
Il est apparu au CAC, qu’une contribution même partielle, même provisoire, et au risque de se tromper, pouvait être utile aux associations citoyennes pour les débats et actions qu’elles mènent quotidiennement.
Cette brochure n’a pas d’autre ambition, mais c’est déjà beaucoup !
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Avertissement : Depuis la mi-novembre 2018, un mouvement de contestation des politiques gouvernementales secoue notre pays. Les « gilets jaunes », par leur mobilisation hors du cadre classique, par leur détermination, comme par les revendications qu’ils mettent majoritairement en avant, posent des questions à toutes les formes organisées. Tous les aspects de la vie politique sont réinterrogés : démocratie, économie, social, écologie, culture, aménagement du territoire…
Le gouvernement a initié un « grand débat » pour essayer d’endiguer la contestation sociale, gagner du temps et tenter de l’utiliser pour conforter sa politique de l’offre en faveur de l’oligarchie financière et des entreprises multinationales (son acharnement à maintenir la suppression de l’impôt sur la fortune est emblématique à ce sujet).
La presse écrite, les radios, les télévisions fourmillent de « contributions » et d’«analyses » sur les « gilets jaunes ». Les associations sont le seul mode organisé qui ne fait pas l’objet de rejet de la part des « gilets jaunes ». Cependant aucun de ces « commentateurs » ne souligne cet aspect, ni n’analyse le rôle des associations dans cette situation, si ce n’est pour les ranger dans les « corps intermédiaires ». Cette notion de corps intermédiaire est à questionner : les associations (1,3 million d’associations en France ; 23 millions de bénévoles ; 1,8 million de salariés) ne sont pas tant des « corps intermédiaires » que l’auto-organisation de citoyens dans un but de solidarité, de développement du bien commun et de l’intérêt général.