Catégorie: Observations des évolutions du monde associatif
Les 10 000 emplois manquants sont des emplois associatifs !
COMMUNIQUE DE PRESSE 29/01/2014
Les 10 000 emplois manquants sont des emplois associatifs !
Il a manqué 10.000 emplois à François Hollande pour réussir son pari. Ce sont peut-être les 10.000 emplois associatifs perdus fin 2012 / début 2013 ?
En 2013, le gouvernement a réussi à stabiliser temporairement la situation en créant 28.000 emplois d’avenir. Mais la création d’emplois non qualifiés pour une durée de 2 ans ne pourra pas être renouvelée en 2014. Elle ne remplace en aucun cas les suppressions d’emplois qualifiés qui se poursuivent et s’accélèrent.
La situation promet d’être bien pire encore en 2014, avec une perspective de 30.000 à 40.000 emplois associatifs supprimés (résultat probable d’une diminution des financements de l’Etat aux collectivités et aux associations)**. (more…)
Article APEAS « Associations : 2013, l’année austère »
L’Apeas (Agence Provençale pour une économie alternative et solidaire en PACA) a publié sur son site l’article suivant :
Associations : 2013, l’année austère
Changement de culture dans le financement, coupes sombres dans les budgets publics, l’année 2013 aura laissé des traces dans le monde associatif. Pas une fatalité pour autant. L’heure est à la mobilisation.
Peu d’associations (notamment les plus petites) vous diront le contraire : 2013 n’a pas été un cap simple à passer. Nombre d’entre elles ont subi de plein fouet les restrictions budgétaires des collectivités territoriales et de l’Etat. Certaines ont du licencier, d’autres ont continué de serrer les dents en attendant des jours meilleurs. Mais viendront-ils ? Ces difficultés ne sont-elles dues qu’à une crise cyclique ou marquent-elles une tendance de fond, un changement historique dans la culture du financement des associations en France, 112 ans après la loi de 1901, socle commun que certains jugent aujourd’hui anachronique ? LIRE LA SUITE ICI
Article BASTAMAG « suppression d’emploi dans les assos »
Les associations ont souffert sous la présidence Sarkozy. Vont-elles expirer avec Hollande ? 30 000 à 40 000 emplois devraient être supprimés en 2014, dans un secteur associatif qui en compte 1,8 million. Les raisons de cette gigantesque vague de licenciements : la baisse des budgets des collectivités locales, qui n’ont plus les moyens de soutenir les associations. Et la politique de l’État qui oriente ses subventions et ses appels d’offre vers les plus grosses structures, transformées en prestataires de services. Une politique jugée « aveugle et suicidaire » par nombre de représentants du secteur.
Analyse comparative associations à travers le monde
Analyse comparative des structures associatives à travers le monde
Le secteur associatif s’exprime avec des spécificités liées aux relations des populations avec les Etats et les gouvernements, et à l’implication des Etats dans un secteur. En effet, l’histoire, la culture et les orientations politiques des pays expliquent souvent les différences. C’est ce que souligne cette étude sur les pratiques associatives dans une vingtaine de pays. (more…)
Débats autour de la définition légale de la subvention
Le collectif des associations citoyennes, en accord avec la CPCA, avait demandé que le régime de la subvention soit légitimé par une loi et non par une simple circulaire, pour réaffirmer la contribution des associations à l’intérêt général et au bien commun, et pour renforcer la légitimité de la subvention par rapport aux appels d’offres. Dans le projet de loi d’économie sociale et solidaire, proposé fin avril par Benoît Hamon, un article 22 va dans ce sens en définissant la subvention comme suit :
« Constituent des subventions les aides, facultatives, de toute nature, notamment financières, matérielles ou en personnel, valorisées dans l’acte d’attribution, attribuées par les autorités administratives mentionnées à l’article 1er de la présente loi et les organismes chargés de la gestion d’un service public industriel et commercial, justifiées par un intérêt général et destinées à la réalisation d’une action, d’un projet d’investissement, à la contribution au développement d’activités ou au financement global de l’activité de l’organisme. Ces actions, projets ou activités sont initiés, définis et mis en œuvre par les organismes de droit privé bénéficiaires. Ces aides ne peuvent constituer la rémunération de prestations individualisées répondant aux besoins des autorités qui les accordent. »
Une réunion a été organisée par la direction de la vie associative du ministère pour discuter de ce texte, qui dans l’ensemble nous donne satisfaction, même si des amendements mineurs peuvent être proposés. Pour lire l’ensemble du projet de loi c’est ici :Éléments de propositions pour une nouvelle règlementation relative aux relations financières entre les pouvoirs publics et les associations
Le collectif des associations citoyennes, en accord avec la CPCA, avait demandé que le régime de la subvention soit légitimé par une loi et non par une simple circulaire, pour réaffirmer la contribution des associations à l’intérêt général et au bien commun, et pour renforcer la légitimité de la subvention par rapport aux appels d’offres. Dans le projet de loi d’économie sociale et solidaire, proposé fin avril par Benoît Hamon, un article 22 va dans ce sens en définissant la subvention comme suit :
« Constituent des subventions les aides, facultatives, de toute nature, notamment financières, matérielles ou en personnel, valorisées dans l’acte d’attribution, attribuées par les autorités administratives mentionnées à l’article 1er de la présente loi et les organismes chargés de la gestion d’un service public industriel et commercial, justifiées par un intérêt général et destinées à la réalisation d’une action, d’un projet d’investissement, à la contribution au développement d’activités ou au financement global de l’activité de l’organisme. Ces actions, projets ou activités sont initiés, définis et mis en œuvre par les organismes de droit privé bénéficiaires. Ces aides ne peuvent constituer la rémunération de prestations individualisées répondant aux besoins des autorités qui les accordent. »
Une réunion a été organisée par la direction de la vie associative du ministère pour discuter de ce texte, qui dans l’ensemble nous donne satisfaction, même si des amendements mineurs peuvent être proposés. Pour lire l’ensemble du projet de loi c’est ici :Éléments de propositions pour une nouvelle règlementation relative aux relations financières entre les pouvoirs publics et les associations