Qu’appelle-t-on « association citoyenne » ?
Le terme association présente une ambiguïté : pour certains, il n’est qu’une forme juridique utile par sa souplesse, y compris pour répondre à des intérêts particuliers.
Pour d’autres, il renvoie à une démarche volontaire au service de la société, porteuse de valeurs et de l’émergence d’une société plus humaine.
Les associations citoyennes sont celles qui sont au service du bien commun, au-delà du seul intérêt de leurs membres, et qui ont un fonctionnement démocratique, soit la majorité des 1 300 000 associations.
Le CAC s’est doté d’une charte de principes détaillant les principes communs aux associations citoyennes. L’une des raisons de l’inefficacité des politiques publiques concernant les associations réside dans la confusion au sein d’un même ensemble homogène de toutes les catégories d’associations. Une politique associative, pour être efficace, doit prendre en compte la diversité associative, c’est-à-dire reconnaître avant tout l’existence et le rôle citoyen de la grande majorité des associations. Ce sont elles surtout qui, avec leurs 16 millions de bénévoles, « constituent une chance et une richesse pour notre pays, un motif d’espoir face aux progrès des inégalités et à la désespérance démocratique ».