Le CAC à la Fête de l’Huma 2021
Le CAC était présent et participait à plusieurs débats. Retour en image …
Le CAC a été présent à plusieurs titres dans « l’espace économie sociale et solidaire ».
- avec la LDH « La liberté associative, un bien commun à défendre avec les membres de L.A. Coalition
- débat « Association : comment contrer le processus de marchandisation de leurs activités ? »
- avec Jean-Louis Laville autour de l‘associationnisme et du livre Quel monde associatif demain ?
Une belle présence aussi à l’espace des Pas sans Nous (aussi membre de L.A. Coalition)
- table ronde sur les libertés associatives et l’Observatoire des libertés associatives avec Julien Talpin et des assos de Roubaix, Nîmes, Angers et Grenoble.
Tout le programme de l’espace ESS / Tourisme / Forum social à retrouver ICI
Pour cette édition (la dernière à Dugny/Courneuve), le format de la fête sera réduit à 40.000 visiteurs par jour sur un lieu comprenant une centaine de stands et d’espaces. Parmi les espaces structurants (Agora de la rédaction, Forum social, village du livre, Village du monde), le Village de l’économie sociale et solidaire est conservé mais en modèle réduit, connecté à d’autres Villages (solidarités, tourisme, citoyenneté…), avec un espace débat.
Retour sur les débats auxquels a pris part le CAC en détail :
La liberté associative, un bien commun à défendre
Samedi 11 sept de 15h45 à 17h dans l’Espace ESS et tourisme
Présentation : Alors que nous célébrons les 120 ans de la loi relative au contrat d’association dite « loi 1901 », textes législatifs et règlementaires se succèdent pour rogner la liberté et les capacités d’action des associations. Sous prétexte de lutte contre le terrorisme ou de protection contre la pandémie de COVID 19, les mesures autoritaires se multiplient : loi « contre les séparatismes » prétendant conforter « les principes de la République », alors qu’elle les met directement en cause comme pour la liberté d’association et la liberté des cultes, loi dite de « sécurité globale », texte liberticide visant à généraliser les contrôles et la surveillance de toute la population, menaçant clairement le travail des journalistes et des observations citoyennes sur les pratiques des forces de l’ordre, par exemple, mais aussi détournement des instruments répressifs contre les militants dont ceux des
associations environnementales…
D’ores et déjà, de nombreuses instances nationales ou internationales ont dénoncé ces lois et ces pratiques tant elles portent atteinte à plusieurs libertés fondamentales et dénaturent des lois d’équilibre de notre État de droit comme la liberté de la presse et
d’expression, la liberté associative et la loi de 1905 de séparation des cultes et de l’État, la libre administration des collectivités territoriales, le droit à l’éducation, etc.
Face tant à l’aggravation des inégalités et aux tensions sociales qu’à l’absence de perspectives, les peurs sont attisées pour justifier des mesures affaiblissant la démocratie et les contre-pouvoirs au détriment des populations et notamment des plus vulnérables
d’entre elles alors que partout en France le tissu associatif a montré sa capacité à mobiliser pour apporter aide et soutien à toutes celles et tous ceux qui sont les plus touchés par une crise dont les facettes sont multiples (sociale, sanitaire, écologique, démocratique,…). Pour défendre les acquis et l’avenir du monde associatif, venez débattre avec nous.
PARTICIPANTS Débat proposé par la Ligue des droits de l’Homme 93, avec les associations suivantes, toutes membre de L.A. Coalition :
- Me Arié ALIMI, membre du Bureau national de la LDH
- Me Jérôme GRAEFE, Juriste en Environnement, France Nature Environnement
- Jean-Baptiste JOBARD, Coordinateur du Collectif des associations citoyennes
- Frédérique PFRUNDER, Déléguée générale du Mouvement associatif
- Débat animé par Fabienne MESSICA, sociologue, LDH, Ligue des droits de l’Homme
Associations : comment contrer le processus de marchandisation de leurs activités ?
Dimanche 12 sept de 11h45 à 13h dans l’Espace ESS et tourisme
Présentation : Comment se caractérise et se définit le processus de marchandisation qui touche de plein fouet le secteur associatif ? Et surtout comment s’inventent les réponses portées par les acteurs de terrain pour y faire face ?
Après un point rapide sur la genèse et l’actualité du phénomène, il s’agira d’apporter une petite série d’éclairages sur des expériences et des outils qui peuvent permettre aux associations de s’extirper de la logique néo-libérale. Avec les interventions de l’UFISC et du Mouvement pour l’Économie Solidaire nous explorerons notamment des référentiels d’évaluations d’actions qui tentent de mieux faire comprendre l’apport véritable des structures non-lucratives. Grâce à la coopérative des communs, dans la même logique, nous nous attarderons sur un instrument précieux pour définir la richesse réelle des projets : la comptabilité. Nous pourrons ainsi voir comment le système de comptabilité CARE qui intègre des logiques sociales et environnementales permet de mieux rendre
compte de ce qui compte…
Ce débat s’inscrit dans une série de rencontres proposées à l’occasion de la sortie de l’ouvrage collectif « Quel monde associatif demain? » aux éditions Erès.
PARTICIPANTS Débat proposé par le Collectif des associations citoyennes (CAC), avec :
- Marianne Langlet, rédactrice en chef de la revue Lien Social
- Daniel Le Guillou, Actypoles-Thiers et Coopérative des communs
- Tarek Taher du coordination du CNLRQ (Comité national de liaison des Régies de quartier)
- Un.e représentant.e du MES (Mouvement de l’économie sociale) et de l’UFISC (Union fédérale d’intervention des structures culturelles)
- Animation : J-Baptiste Jobard, coordinateur du CAC
et aussi
Avec le collectif Pas Sans Nous, une table ronde sur les libertés associatives et l’Observatoire des libertés associatives le Samedi 10H-12H avec Julien Talpin et des associations de Roubaix, Nîmes, Angers et l’Alliance citoyenne.