Archives Mensuelles: avril 2022
AG du CAC & quelques événements [20 mai]
Le CAC vous propose de grouper plusieurs rdv le vendredi 20 mai à Paris (75013 & 75012) à l’occasion de son Assemblée Générale.
Cette journée est organisée en 4 temps distincts de 13h30 à 22h auxquels vous pouvez participer indépendamment :
- début à 13h30 avec le Collectif pour la Transition Citoyenne (dont le CAC devient membre officiel)
- puis à 16h l’AG statutaire du CAC – ouverte mais seul.es les adhérent.es pourront voter
- de 18h à 19h un apéro-buffet
- et enfin 19h30 en partenariat avec La Clef-Revival présentation et projection du documentaire « 2121, Hypothèses, Associations »** réalisé par nos amis belges du Collectif21 suivi d’un débat à 21h avec Jean-Louis Laville et ce Collectif afin de réfléchir à la situation des associations en France grâce à la Belgique… au Carrefour des Associations Parisiennes 75012
Ces 4 temps sont gratuits et accessibles sur inscription ICI
Les Lieux où se déroulera la journée :
- de 13h30 à 19h rue des Malmaisons 75013 Paris dans les locaux d’Opale et du foyer Relais Accueil.
- de 19h30 à 22h Carrefour des Associations Parisiennes : 181 avenue Daumesnil – 75012 Paris (Ancienne Gare de Reuilly – métro Ligne 6, Arrêt : Dugommier ; Ligne 8, Arrêt : Daumesnil)
Les 2 premiers temps seront aussi assurés en visio.
**La projection en avant-première en France du documentaire « 2121, Hypothèses, Associations » – Ce film offre une formidable plongée dans l’engagement associatif et soulève des questions importantes sur son évolution.
Dans la suite logique des actions et campagnes de sensibilisation « Je suis, je reste association libre et autonome », « Cent ans d’associatif aujourd’hui et demain » et « Associatif en question », les associations -Miroir Vagabond, Collectif 21 et Carrefour des Cultures- Michel Steyaert a réalisé le film « 2121, Hypothèses Associations ».
2121 Hypothèses, Associations | Teaser from CVB on Vimeo.
Ce film présente, à partir de témoignages de travailleurs de terrain, les questions actuelles et les perspectives concernant le secteur associatif. Il sera suivi d’un débat afin de permettre la poursuite des approches et interrogations contenues dans les différentes tribunes et espaces développés depuis 2020 à l’occasion du non-centenaire de la loi belge de 1921… et prendre connaissance de vos témoignages et réflexions.
« Non » à l’extrême droite, pour la justice et l’égalité ! [LDH]
Appel unitaire (à l’initiative de la Ligue des droits de l’homme) à rassemblements partout en France
L’extrême droite est à nouveau présente au second tour de l’élection présidentielle, forte d’un niveau de voix jamais atteint. Nous refusons de la voir accéder au pouvoir.
Les causes en sont diverses et anciennes, elles ont été analysées et sont connues. Les responsabilités sont à chercher du côté des politiques ultralibérales menées depuis des années qui ont exacerbé les injustices et les inégalités sociales, enfoncé des territoires et des populations dans la précarité et le désarroi. Nos organisations les ont combattues, comme elles ont dénoncé les attaques portées contre les libertés. Elles les dénonceront encore demain, sans désemparer face à l’adversité.
L’urgence, aujourd’hui, c’est d’affirmer collectivement la force des idées et des valeurs qui nous rassemblent. Elles sont constitutives de la démocratie et totalement incompatibles avec la haine, la xénophobie, la démagogie nationaliste et la mise en opposition de tous contre tous que portent les mouvements d’extrême droite.
En rejetant Marine Le Pen, il s’agit d’empêcher l’avènement d’un projet de société destructeur de l’État de droit, de la république démocratique sociale et solidaire que nous défendons chaque jour. Il s’agit de dénoncer son programme trompeur qui frapperait durement les plus faibles, les plus démunis, les femmes, les personnes LGBTI ou étrangères.
Ensemble, nous voulons réaffirmer que la devise « Liberté, Egalite, Fraternité » doit, plus que jamais, rester à l’ordre du jour, pour toutes et tous, sans exclusive ni distinction. Dans la diversité de nos approches et formes d’actions, nous voulons construire un destin commun de justice sociale et environnementale autour de l’égalité des droits, par le débat démocratique, un dialogue social et civil renforcé, un État de droit qui garantisse pleinement nos libertés, une République laïque et solidaire, protectrice de l’arbitraire, riche de services publics confortés, reconnus, bénéficiant des moyens de leur pleine efficacité.
Cette ambition commune serait gravement mise en cause avec l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite.
C’est pourquoi, ensemble, nous invitons chacune et chacun à participer à de larges rassemblements populaires dans toutes les communes de France et à Paris, le samedi 16 avril 2022 autour d’un même appel :
« Contre l’extrême droite et ses idées, pas de Marine Le Pen à l’Élysée ».
Retrouvez cet appel sur le site de la LDH
Début d’analyse comparée des libertés associatives en France et en Belgique
Première analyse comparée de la situation des libertés associatives en France et en Belgique
À l’invitation de nos amis de l’association « colères du présent » nous avons proposé ce dimanche 1er mai à Arras une table ronde sur les libertés associatives dans le cadre du 21ème salon du livre d’expression populaire et de critique sociale.
Retrouvez ici le podcast de cet échange entre Pierre Smet et Mathieu Bietlot du Collectif 21 en Belgique et Antonio Delfini pour l‘Observatoire des Libertés Associatives en France.
Similitudes sur certains points mais aussi situations nettement différentes dans de nombreux domaines… La comparaison du sort réservé aux associations d’un côté à l’autre de la frontière est riche d’enseignement et permet de prendre un recul intéressant sur ce que nous vivons.
Parcours Emploi Compétence : une nouvelle fragilisation brutale du travail associatif
Communiqué de presse – 29 mars 2022
consultez notre dossier complet
Nouvelle fragilisation brutale du travail associatif
Mauvaise surprise ! Lors des renouvellements des Parcours Emploi Compétences (PEC), les associations découvrent, sans aucune consultation préalable, que les règles ont changé.
Signe d’un profond mépris tant pour les associations employeuses que pour les personnes engagées via ces contrats qui subissent une rupture abrupte de leur parcours.
Le quinquennat, marqué à ses débuts par la fin des contrats aidés, finira par un nouveau coup de canif à la politique de l’emploi associative.
Un nouvel arrêté publié le 22 février[1] en Ile-de-France stipule que désormais tous les renouvellements seront limités à 6 mois. Le maximum des durées de contrat tombe à 16 mois, 10 mois de prise en charge initiale et 6 mois de renouvellement. Dans le précédent arrêté de janvier 2021 le renouvellement allait jusqu’à 24 mois, une différence de taille ! Cette décision vide de tout son sens la démarche d’insertion et de formation en principe attachée à ces contrats.
Élections législatives : un choix de société [communiqué]
5 ENJEUX POUR UNE SOCIÉTÉ DÉMOCRATIQUE, SOLIDAIRE ET ÉCOLOGIQUE
Communiqué du 14 juin 2022 – Version PDF ICI
Les associations citoyennes contribuent par leurs actions à penser et mettre en œuvre un monde solidaire, écologique, privilégiant la coopération. Elles défendent les droits des personnes et s’inscrivent dans une démocratie du quotidien. Par la diversité de leurs espaces d’engagement, par leur présence sur l’ensemble du territoire, elles sont la société de demain.
Elles ne sauraient être considérées comme des prestataires de services, réduites à un simple rôle d’actrices de terrain apportant des solutions locales aux inégalités sociales, aux enjeux climatiques, à la réparation des maux de la société. Leur liberté d’expression, de création, d’action, ne saurait être limitée par des politiques injonctives ne prenant en compte ni la richesse des savoirs associatifs construits au cours de plusieurs décennies, ni le regard qu’elles portent pour l’avenir.
Les relations qu’elles entretiennent avec les élu.es de la nation pour la mise en œuvre des politiques publiques sont essentielles. A la veille du second tour des élections législatives de 2022, le Collectif des Associations Citoyennes demande aux candidats et candidates un engagement précis sur 5 points, permettant de redonner du sens à l’engagement des acteurs associatifs :
1/ La mise en œuvre des propositions sociales, écologiques, économiques, pour une société démocratique des 32 mouvements constituant le Collectif pour la Transition Citoyenne, telles que figurant dans le pacte pour les législatives.
2/ Le retrait du Contrat d’Engagement Républicain qui fait peser une menace réelle sur la liberté des associations à s’exprimer et à agir, ainsi que sur la responsabilité des dirigeants associatifs.
3/ Le rétablissement d’un pacte de confiance dans le cadre de la Charte des Engagements Réciproques entre État, Élu.es territoriaux et Associations. L’Éducation populaire doit retrouver place dans la dénomination d’un ministère compétent.
4/ L’instauration d’un socle de sérénité par l’abandon des multiples procédures d’appel à projet, de marchandisation, d’instrumentalisation et de mise en concurrence avec le secteur lucratif et par un vrai plan de soutien massif à l’emploi associatif.
5/ La définition partagée avec les acteurs associatifs, d’une politique jeunesse pour l’ensemble du territoire, et le retrait du Service National Universel qui ne peut constituer une réponse éducative.
Nous appelons les électeurs et électrices à voter et faire voter pour les seuls candidats et candidates soutenant ces propositions et s’engageant à prendre en compte les multiples propositions portées par les acteurs associatifs, pour les droits humains et culturels, pour la justice sociale, pour un monde écologiquement viable.
Le Collectif des associations citoyennes
Retrouvez ici notre compilation des multiples interpellations associatives adressées aux candidat.es aux élections législatives de 2022 (et si vous en avez d’autres à ajouter faites nous un mail : contact[arobase]associations-citoyennes.net )